Fidèle à ses habitudes, Mario Tremblay va droit au but. Oui, il est sur les rangs pour devenir le prochain entraîneur-chef du Wild du Minnesota.

L'Almatois estime que le moment est venu pour lui de reprendre les guides d'une équipe de la Ligue nationale de hockey. Il a beaucoup appris aux côtés de Jacques Lemaire pendant les neuf dernières années et il se sent prêt à retrouver des fonctions qu'il a occupées avec le Canadien en 1995-96 et en 1996-97.

«Ils (des journalistes du Minnesota) m'ont posé la question aujourd'hui (lundi), a signalé Mario Tremblay. Effectivement, le poste m'intéresse. Je me sens prêt à redevenir entraîneur-chef dans la Ligue nationale de hockey. Je dois rencontrer Doug (Risebrough, le directeur général du Wild), mardi prochain. Notre rencontre portera sur la dernière saison, mais il connaît déjà mon intérêt pour le poste.»

Mario Tremblay croit qu'il est temps pour lui de passer à une nouvelle étape et il ne ferme aucune porte. Même pas celle du Canadien de Montréal. Serait-il intéressé à remplacer Bob Gainey derrière le banc du Tricolore si ce dernier laissait sa place après les séries éliminatoires?

«On ne sait jamais, a répondu Mario Tremblay. Je souhaite redevenir entraîneur-chef. Ce qui se passera à Montréal va dépendre de Bob. On verra quelle décision il prendra après les séries.»

Départ de Lemaire

Jacques Lemaire a officiellement quitté le poste d'entraîneur du Wild du Minnesota, lundi, en conférence de presse. Il avait fait part de sa décision après le dernier match de l'équipe, samedi.

Mario Tremblay, qui a passé les neuf dernières années aux côtés de Lemaire, n'a pas été surpris par son départ. Il connaissait les intentions de son collègue depuis déjà un certain temps.

«C'était assez émotif ce matin (lundi), a raconté Mario Tremblay. Tu ne travailles pas avec un gars pendant neuf ans sans que ça laisse des traces. Jacques parlait de la possibilité de son départ depuis déjà un bout de temps. Plus la saison avançait et plus ses intentions étaient claires. Quand il était avec les Devils du New Jersey, il a quitté après cinq ans parce que ça ne fonctionnait plus comme il le voulait. Au Minnesota, il ne part pas parce que ça ne fonctionnait pas à son goût. Il quitte pour des raisons personnelles. Je pense qu'il est tanné des voyages. Il veut se rapprocher de sa famille, de ses petits-enfants.

«Jacques a accompli un travail extraordinaire avec une équipe d'expansion. Sous sa direction, le Wild a participé aux séries éliminatoires trois fois. En comparaison, les Blue Jackets de Columbus participent aux séries pour la première fois cette année. Il a placé l'équipe sur des fondations très solides».

Doug Risebrough a mentionné, hier, qu'il prévoit se donner deux mois pour trouver un successeur à Jacques Lemaire. Cette façon de travailler n'indispose pas du tout Mario Tremblay.

«Ça ne pose aucun problème, a-t-il assuré. Il avait fait la même chose, il y a neuf ans, quand il nous avait engagés. Il veut s'assurer de rencontrer plusieurs candidats et de prendre la meilleure décision possible».

Déception

Le Wild a mis un terme à une saison décevante, en fin de semaine. Il a terminé au neuvième rang de la conférence de l'Ouest, à deux points des Ducks d'Anaheim et du huitième échelon. Mario Tremblay soutient que les blessures ont grandement ralenti l'équipe.

«Marian Gaborik n'a pratiquement pas joué de l'année, a rappelé celui qui présentera de nouveau un tournoi de golf en compagnie de Keven Fortin-Simard, le 14 juin, au Club de golf Lac-Saint-Jean de Saint-Gédéon. Nous avons perdu plusieurs matchs par un but et Gaborik aurait pu faire une grande différence. Brent Burns a raté une vingtaine de parties. Des gars comme Mikko Koivu et Pierre-Marc Bouchard ont aussi manqué des matchs.»