Kari Lehtonen, deuxième choix au total à l'encan de 2002, était jadis considéré comme l'un des gardiens d'avenir de la LNH. Mais le Finlandais de 25 ans en est à sa quatrième saison et il n'a toujours pas répondu aux attentes.

«Je n'ai encore rien réussi, convient Lehtonen. Mais tu t'attends à ce que les choses aillent d'une certaine façon, et il y a des écueils qui surviennent...»

Ces écueils, ce sont de multiples blessures à l'aine. Et cette saison, une blessure au dos qui l'a tenue loin de l'action pendant 19 matchs.

«On peut seulement espérer qu'il sera en santé à partir de maintenant», affirme John Anderson, qui l'avait déjà coaché avec les Wolves de Chicago.

«Ce problème de dos n'avait rien avec le fait qu'il n'était pas en forme, comme certains l'ont suggéré. Kari est devenu très professionnel dans son conditionnement physique.»

Mais pour l'heure, l'histoire de Lehtonen est celle de promesses qui n'ont pas encore été remplies.

C'est pourquoi son nom a été relié à des rumeurs d'échanges à la date-limite des transactions, dont l'une l'envoyait à Philadelphie.

«Le signal que j'ai reçu de Don Waddell, c'est qu'il tenait à moi», soutient Lehtonen.

Ses coéquipiers des Thrashers aussi gardent confiance en son talent: «Je suis sûr que s'il jouait une saison complète en santé, l'histoire serait différente», estime l'attaquant québécois Éric Perrin.

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Bogosian est tout un espoir

Le jeune défenseur Zach Bogosian a été le premier choix des Thrashers au dernier repêchage. Et à l'instar des Drew Doughty et Luke Schenn, d'autres jeunes arrières sélectionnés au tout début du repêchage, il a gradué dans la LNH dès l'automne suivant.

«Ça a été frustrant parce que je me suis cassé la jambe dès le début de la saison, rappelle Bogosian. Ça a donc été un parcours cahoteux, mais ça va mieux maintenant.»

C'est Mathieu Schneider qui l'a en quelque sorte parrainé à ses premiers pas dans la LNH.

«Lorsqu'il est arrivé dans la ligue, mes parents ne planifiaient pas encore de m'avoir!» a lancé l'arrière de 18 ans.

Maintenant que Schneider et le vétéran Niklas Havelid ont été échangés, ce sont des jeunes comme Bogosian qui doivent prendre le relais.

«Zach m'a impressionné, avoue le Québécois Éric Perrin. Dès son arrivée, il a joué avec beaucoup de confiance et l'entraîneur lui en montre également. Il lui donne davantage de responsabilités et de plus en plus de temps de glace.»

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L'éclosion d'un pur inconnu

Rich Peverley était un no name avec les Predators de Nashville, qui le retranchaient régulièrement ou alors le faisaient jouer sur un quatrième trio.

Aujourd'hui, Peverley est encore un no name... mais il connaît du succès et joue 20 minutes par match!

Depuis que les Thrashers l'ont réclamé au ballottage, le 10 janvier, le rapide attaquant produit à un rythme d'un point par match (huit but et 13 passes en 21 matchs).

«La différence, c'est qu'ici on m'a confié un rôle offensif, soutient Peverley. À Nashville, ils paient très cher leurs principaux joueurs offensifs et j'étais confiné à un rôle de soutien.

«Avec les Thrashers, j'ai une belle opportunité. Je peux utiliser ma vitesse en attaque, mais aussi en désavantage numérique.»

Peverley se dit quand même un peu surpris d'avoir vécu une telle éclosion à Atlanta.

«C'est peut-être dans ma personnalité, suggère l'athlète de 26 ans. J'étais un joueur offensif dans les mineures, mais à tous les niveaux où j'ai joué, ça m'a pris du temps à m'ajuster.»

Après avoir évolué aux côtés d'Ilya Kovalchuk à son arrivée avec les Thrashers, Peverley joue maintenant en compagnie de Vyacheslav Kozlov et Colby Armstrong.