Georges Laraque est blessé au dos et préfère ne pas trop en parler tant que les médecins de l'équipe ne se seront pas prononcés. Mais une chose est certaine: l'homme fort du Canadien a mal. Très mal.

«C'est dix fois pire que la dernière fois», a confié Laraque cet après-midi.

Laraque s'est blessé à sa troisième présence sur la glace, mercredi soir. Il n'a fait qu'une apparition en deuxième période et on ne l'a pas revu par la suite.

Visiblement, les maux de dos qui l'ont affligé plus tôt cette saison sont de retour en force. Laraque est incapable de se pencher et il a de la difficulté à marcher.

On comprend le sympathique colosse de ne pas vouloir en dire trop. Non seulement s'est-il déjà mis dans l'embarras par des déclarations-choc, mais il ne veut pas avoir l'impression de laisser tomber ses coéquipiers.

On ne criera pas au loup car il n'est pas impossible que ses maux de dos disparaissent aussi vite qu'ils sont (re)venus. Qui sait si les thérapeutes de l'équipe ne trouveront un remède miracle lui permettant de revenir au jeu rapidement.

Mais si les expériences passées sont garantes de l'avenir, l'attaquant de 32 ans pourrait être à l'écart pour un long moment.

Les problèmes au dos de Laraque ont commencé la saison dernière alors qu'il portait l'uniforme des Penguins de Pittsburgh. À l'époque, les médecins des Penguins avaient jugé sa blessure bien près d'une hernie discale.

Laraque avait choisi la voie de la physiothérapie afin d'éviter l'opération.

Et il a procédé de la même façon lorsqu'il a raté 18 matchs plus tôt cette année.

Lorsqu'il est enfin revenu au jeu le 6 février ¬ à Buffalo, justement - Laraque s'était dit rétabli à 100%...

On attendra le verdict des médecins avant d'y aller de façon affirmative. On peut s'en tenir pour l'instant à dire qu'on ne devrait pas le revoir d'ici la fin du voyage.

Mais, simple question de logique, si Laraque a plus mal qu'avant, et que son absence précédente avait duré un mois, il est permis de croire qu'à ce stade-ci de l'année, sa saison puisse être en péril.

En tout cas, ce qui est clair dans l'esprit de Laraque, c'est que ç'en est fait du numéro 17.

«Benoît Brunet m'avait averti de ne pas prendre ce numéro-là, qu'il me porterait malchance. À mon retour, c'est sûr que je le change!»