Daniel Brière était prêt à jouer. De fait, si on lui avait donné le choix, il aurait endossé l'uniforme au lieu de suivre un 36e match de suite du haut des gradins. Mais les Flyers ont décidé le contraire. Pour deux raisons: l'entraîneur-chef John Stevens a d'abord indiqué qu'il ne voulait courir aucun risque; Brière se remet d'une opération à l'aine.

Mais à ce volet médical, on doit ajouter le volet financier. Car en dépit du fait que les Flyers ont sauvé 2 millions, vendredi, en perdant les services de Glen Metropolit et Ossi Vaananen au ballottage, Paul Holmgren devait retrancher encore quelque 500 000 $ pour pouvoir insérer le salaire de Brière à sa liste de paye sans fracasser le plafond salarial de 56,7 millions.

Jacques Martin assiste au match

Parce qu'il semble de plus en plus évident que les Panthers de la Floride devront échanger leur jeune défenseur vedette Jay Bouwmeester, la présence de Jacques Martin au match Canadien-Flyers retenait beaucoup l'attention.

Les Flyers voudraient mettre la main sur Bouwmeester. Bien nantis en attaquants, jeunes et moins jeunes, les Flyers pourraient inciter les Panthers à bouger puisque Martin tente de plusieurs façons de donner plus de punch offensif à son équipe. Sixièmes dans l'Est, un point derrière le Canadien avant le match d.aujourd'hui, les Panthers s'accrochent à leurs chances d'accéder aux séries pour la première fois en huit ans.

Gagné ne croit pas à un échange majeur

L'ailier Simon Gagné aime les Flyers comme ils sont et il ne croit pas aux rumeurs qui annoncent une transaction majeure chez les Flyers. «La direction de l'équipe veut tout faire pour améliorer la situation, mais je ne vois pas pourquoi on chambarderait tout. Nous sommes l'une des équipes qui s'est rendue en finale d'associations l'an dernier. On a juste plus d'expérience, ce qui devrait nous aider. Le classement est très serré et il peut se passer bien des choses, mais nous sommes sur une lancée. Surtout qu'avec le retour prochain de Daniel (Brière), on va s'améliorer. On s'est bien débrouillés sans Daniel, mais on sera une bien meilleure équipe lorsqu'il reviendra.»

Carbonneau souhaite bonne chance à Bégin

Guy Carbonneau a commenté le départ de Steve Bégin et la réaction de Mathieu Dandenault qui réclame plus d'utilisation. «On avait indiqué à Mathieu et à Steve que ce genre de situation se produirait. On aimait notre profondeur en début de saison, mais des gars comme D'Agostini, Pacioretty et Stewart se sont développés plus vite que prévu. Cela a contribué à diminuer le temps de glace de Steve et de Mathieu. Je suis content pour Steve. Il a été un bon joueur et un bon ambassadeur pour le Canadien. Il se retrouve dans une belle ville, avec une bonne organisation. Je pense qu'il va adorer ça et si ça lui permet de prolonger sa carrière, ce sera tant mieux pour lui.»

Lapierre a perdu son cochambreur

Steve Bégin a été largué par le Canadien à l'aéroport de Philadelphie jeudi.

Il n'a eu que le temps de monter à bord de l'autobus pour serrer la main à ses «anciens» coéquipiers et saisir sa valise et son sac d'équipement. Dans le vestiaire du Canadien vendredi, on était heureux pour Bégin. «C'était mon cochambreur sur la route et ça commençait à être difficile pour lui de cacher sa déception. Il avait le visage long, ne comprenait pas ce qui arrivait. Je suis bien content pour lui», a indiqué Maxim Lapierre après l'entraînement...

L'autre Gatinois des Flyers

Claude Giroux est natif de Hearst dans le Nord de l'Ontario. Mais il est établi à Gatineau. Il est donc le deuxième Gatinois des Flyers derrière Daniel Brière. Choix de première ronde des Flyers (22e sélection) en 2006, le jeune ailier droit de 21 ans s'est établi avec le grand club. «Depuis Noël, je joue sur une base régulière au sein du 3e trio et les choses vont bien pour moi», expliquait Giroux qui a marqué quatre buts et récolté 11 points en 20 matchs. S'il avait été en mesure d'endosser l'uniforme, Daniel Brière aurait évolué en compagnie de Giroux. «Claude sera tout un joueur de hockey. Il est déjà très bon, on voit facilement tout le talent qui l'habite et ce ne sera pas long avant qu'il puisse faire sa marque», assurait Brière...