Ian Laperrière le reconnaît: «Ça va prendre un petit miracle.»

Mais, comme tous ses coéquipiers de l'Avalanche du Colorado, Laperrière garde espoir d'accéder aux séries éliminatoires. «On travaille avec cet objectif en tête à tous les jours», a expliqué l'ailier droit de 35 ans.

Pourquoi parler d'un miracle?

Parce qu'avec 51 points avant le match d'hier, l'Avalanche était bon dernier au classement de l'Association de l'Ouest. «On est toutefois à huit points d'une place en séries», a rappelé le directeur général François Giguère.

 

«On vient de disputer un excellent match au Minnesota (mercredi). On a perdu contre le Wild, qui est huitième au classement. Si on avait gagné ce match, le portrait serait bien différent. Et c'est ce qui est intéressant: le portrait peut changer rapidement. En fait, il change tous les jours», a indiqué l'entraîneur-chef Tony Granato.

Quelle genre d'équipe Granato aura-t-il à sa disposition pour terminer la saison?

Son patron décidera-t-il de garder ses vétérans pour appuyer les Joe Sakic et Paul Stastny lorsqu'ils seront respectivement rétablis de blessures au dos et à un bras?

Profitera-t-il du fait qu'Ian Laperrière et Jordan Leopold, qui écoulent la dernière année de leur contrat, représentent des appâts intéressants pour des équipes à la recherche de caractère et de profondeur à l'attaque et à la ligne bleue ?

«Les prochaines semaines dicteront le plan que nous suivrons. On a gagné 15 de nos 20 derniers matchs l'an dernier pour accéder aux séries. Toutes les équipes sont encore dans le coup», a dit Giguère.

Saison frustrante

À sa quatrième saison au Colorado, Laperrière reconnaît que lui et ses coéquipiers vivent de grandes frustrations. «On n'a pas été capables d'être constants depuis le début de l'année. Il y a aussi les blessures, mais toutes les équipes passent par là. Paul (Statsny) s'est cassé un bras en bloquant un tir. J'ai joué avec son père et je connais la famille. Paul est un grand joueur et c'est déjà un leader. C'est lui qui sera le capitaine lorsque Joe partira.»

Jongle-t-il avec l'idée de quitter le Colorado à la date limite des transactions ?

«Ça fait 15 ans que je suis dans la LNH. Je sais comment ça marche. J'aimerais rester ici, mais je n'ai pas de contrôle là-dessus. «

Parce que l'Avalanche est menacé de rater les séries, Ryan Smyth pourrait à nouveau assumer le rôle de capitaine de l'équipe qui défendra les couleurs du Canada au Championnat du monde.

Il a souvent rempli ce rôle, ses saisons prenant fin rapidement au printemps dans la LNH.

«Je crois encore que nous avons des chances d'accéder aux séries. Il faut juste être plus constants. On joue de très bons matchs, mais trois ou quatre minutes nous sont fatales. «