Même s'il reconnaît que les équipes du sud des États-Unis patinent sur une glace très mince, glace qui menace de céder sous le poids des lourdes dettes accumulées, Paul Kelly croit que les Coyotes, Panthers et autres Predators seront toujours en place la saison prochaine.

«Je reçois les mêmes informations que vous. Il est clair que la situation économique rend plus difficiles encore des situations qui n'étaient déjà pas faciles dans quelques marchés, mais je ne crois pas que nous verrons des déménagements à très court terme», a lancé le directeur général de l'Association des joueurs.

 

Il y a des solutions

Des faillites?

«Je ne crois pas qu'on se rende jusque-là. Nous n'avons reçu aucune indication à cet effet. Aucune équipe n'a eu des ennuis à payer nos joueurs. Les choses ne sont pas faciles, vous voyez les chiffres comme moi. Mais il y a des solutions. Et la première passe par l'amélioration du produit. Pour qu'une équipe réussisse, spécialement dans un marché inorthodoxe, il faut que l'équipe soit en mesure d'obtenir de très bons résultats», a ajouté Paul Kelly.

Le Lightning et son cousin du sud de la Floride en ont fait la preuve alors qu'ils étaient au centre de l'attention populaire à Tampa et Miami lorsque Vincent Lecavalier a soulevé la Coupe Stanley, en 2004, et lorsque les Panthers se sont rendus en grande finale contre l'Avalanche du Colorado en 1996.

Des relocalisations nécessaires

À la tête d'une association comptant quelque 720 membres, Paul Kelly ne peut envisager l'abolition de certaines formations. Mais il convient que des relocalisations pourraient éventuellement être nécessaires.

Cela dit, Kelly considère que la LNH pourrait être plus efficace dans son partage des revenus.

Des équipes comme les Islanders et les Ducks ne reçoivent rien parce qu'elles ont pignon sur rue dans des marchés de 10 millions de population. Elles devraient donc être en mesure de remplir leurs gradins. Ce n'est pas aussi facile à faire qu'à dire.