Après avoir fait son entrée au Temple de la renommée du hockey l'an dernier, Glenn Anderson a vu son numéro 9 être hissé dans les hauteurs de Rexall Place par les Oilers d'Edmonton, dimanche, avant le match contre les Coyotes de Phoenix.

Les Oilers retiraient ainsi officiellement le numéro 9 d'Anderson, qui a gagné cinq fois la coupe Stanley avec l'équipe.

«Comme plusieurs, je commençais à me demander si nous allions un jour avoir la chance de voir cette célébration,» a mentionné Kevin Lowe, président des opérations hockey des Oilers et ancien coéquipier d'Anderson, lors de la cérémonie.

«Chaque joueur de ces grandes équipes que nous avons eues était unique, mais Glenn Anderson était peut-être celui qui l'était le plus. Il faisait tout à sa façon, aussi bien sur la glace qu'à l'extérieur. Il a constamment montré du courage, des habiletés incroyables et du cran. Et quand ça comptait vraiment, il n'y avait personne de meilleur que lui.»

A l'exception de l'ancien capitaine Al Hamilton, les Oilers ont jusqu'ici limité le retrait de chandails aux joueurs ayant fait leur entrée au Panthéon. Anderson rejoint ses anciens coéquipiers Wayne Gretzky, Jari Kurri, Grant Fuhr, Paul Coffey et Mark Messier parmi ceux qui ont reçu cet honneur.

Anderson a totalisé 498 buts, 601 passes et 1099 points en 1129 matches en carrière avec Edmonton, St. Louis, Toronto et les Rangers de New York, avec qui il a remporté une sixième coupe Stanley. Il a connu neuf saisons de 30 buts ou plus, dont deux où il a franchi le cap des 50 buts. Il a dépassé le plateau des 100 points lors de trois saisons.

«Si le score était 2-2, surtout en fin de match ou en prolongation, vous pouviez compter sur lui pour faire le gros jeu ou marquer le gros but, a dit Gretzky. C'était sa marque de commerce. Il n'a jamais été vraiment affecté par la pression.»

Anderson était ému lors de la cérémonie, où l'on retrouvait plusieurs anciens joueurs et entraîneurs des Oilers.

«C'est tellement une belle sensation d'être à nouveau dans cet uniforme, a dit Anderson, qui est né à Vancouver. C'est comme revenir à la maison. La maison, c'est où se trouve votre coeur, et mon coeur, c'est ici qu'il se trouve. D'être entouré du groupe de gars avec qui j'ai eu l'honneur d'aller au combat et d'amener cinq coupes Stanley aux partisans des Oilers est quelque chose de très spécial.»