Dans la hiérarchie des Maple Leafs de Toronto, c'est l'entraîneur qui rencontre en premier lieu les gens des médias. C'est une méthode qui permet aux joueurs de retrouver leur calme lorsque la horde médiatique déferle dans le vestiaire.

Ron Wilson a tout d'abord parlé d'une mauvaise punition écopée par Andre Deveaux. «On a commis une infraction (dès le début de la rencontre) et on n'a pas fait un trop bon travail en désavantage numérique.»

Sergei Kostitsyn était laissé sans surveillance à la droite de son gardien lorsqu'il a ouvert la marque.

«Puis, on a été malchanceux que le Canadien obtienne une descente en surnombre à la sortie de Lapierre du banc des punitions. À ce moment-là, il fallait obtenir un arrêt important de notre gardien, qui n'a pas connu sa meilleure soirée», a noté Wilson, qui a remplacé Vesa Toskala par Curtis Joseph en troisième période.

«D'autre part, je n'ai pas apprécié certaines décisions des arbitres qui ont distribué trois inconduites à nos joueurs (Mikhail Grabovski, Ian White et Jason Blake). Cela nous a privés de bons éléments.»

Dans le vestiaire des Leafs, on a ensuite eu la chance de rencontrer Blake, Dominic Moore ainsi que Brad May. Quant à Grabovski, il a fallu attendre plus de 30 minutes.

«Le Canadien présente une bonne formation et on était conscients du genre d'opposition qu'ils allaient nous offrir. Mais, pour une raison que j'ignore, on ne semblait pas prêts au début de la rencontre», a dit Blake.

«On était passifs en début de match. À ce moment-là, l'adversaire est en possession de la rondelle. Pourquoi en est-il ainsi? La question m'a été posée trop souvent depuis le début de la saison», a noté Moore.

May, qui disputait son premier match dans l'uniforme des Maple Leafs, a répondu avec classe aux questions. «J'avais des papillons pendant la présentation des anciens joueurs des Leafs et du Canadien. Imaginez Johnny Bower et Jean Béliveau. Malheureusement, on s'est creusé un trou dès le début de la rencontre. Avec mon combat, je voulais stimuler mes coéquipiers. Mais c'était déjà trop tard, on perdait 4-1.»

Grabovski est conscient qu'il écopera sûrement d'une suspension pour avoir poussé un juge de lignes. «Je sais que cela pourrait bien se produire. Sergei Kostitsyn ? Je le rencontrerai dans la ruelle si nécessaire.»

Une histoire à suivre!