Les Flames de Calgary sont arrivés à Montréal sur une lancée en gagnant les deux premiers matchs de ce voyage à St. Louis et New York (Rangers). Ils doivent compléter ce périple ce soir à Detroit contre les Red Wings.

«On a entrepris le match en force et on a eu plusieurs chances de marquer en première période. Mais Jaroslav Halak a fait la différence, a avoué l'entraîneur des Flames, Mike Keenan. Quant au Canadien, c'est une équipe talentueuse avec beaucoup de rapidité. Ce soir, ils ont joué la trappe et ils se sont fiés à leur contre-attaque». Dans le vestiaire des Flames, les deux joueurs étoiles, Dion Phaneuf et Jarome Iginla, étaient au rendez-vous pour faire face à la horde de journalistes.

«Ce soir Halak a été superbe. Mais ils ont également joué un match solide en défense parce qu'on a rarement eu la chance d'attaquer en surnombre, a noté Iginla. On a eu nos chances tôt dans le match. Si on avait marqué, cela aurait été un match différent. Mais avec une avance, le Canadien joue bien.

 «D'autre part, tout au long de la soirée, on a été opposés au tandem de Josh Gorges et Andrei Markov. Gorges est un bon patineur. Je le connaissais pour l'avoir affronté à quelques occasions alors qu'il était avec les Sharks de San Jose. Quant à Markov, on sait tous qu'il est parmi l'élite chez les arrières de la LNH», a conclu Iginla.

Le nom de Markov a toutefois été mentionné pour d'autres raisons dans le vestiaire des Flames. On n'a en effet pas apprécié qu'il étire la jambe aux dépens de Phaneuf en fin de match.

«C'est un coup de genou flagrant et je suis déçu que des arbitres d'expérience (Paul Devorski et Chris Rooney) aient raté le geste», s'est contenté de dire Keenan.

Phaneuf, lui, a été prudent en commentant l'incident : «Je n'ai pas vu les reprises et je ne sais pas s'il a sorti le genou. Je sais toutefois que nos jambes se sont croisées et qu'on m'a fait trébucher».

Sur le match, Phaneuf n'a pas cherché d'excuses.

«Ils ont bien joué. Les deux équipes ont obtenu beaucoup de lancers (33-31 en faveur des Flames). Dans l'ensemble, il faut dire qu'ils ont été plus opportunistes. Mais en général, on n'a pas suffisamment bien joué pour gagner. En territoire offensif, il faut être plus intense pour profiter des occasions de marquer. Et, dans notre territoire, on doit se serrer davantage les coudes», a conclu Phaneuf.