«Les pénalités nous ont tués car je n'ai pu me servir de Guillaume Latendresse, Georges Laraque et même Alex Tanguay comme je l'aurais voulu», regrettait l'entraîneur Guy Carbonneau après la rencontre.

Voilà l'un des inconvénients d'écoper de nombreuses punitions!

«Quand ce sont toujours les mêmes joueurs sur la patinoire, c'est plus difficile pour tout le monde parce que ce n'est pas tout ton personnel qui est dans le match», a soutenu Patrice Brisebois dans la même veine.

 

Latendresse a bien voulu nous dire qu'il «restait positif» et qu'il «encourageait les gars sur le banc», c'est sur la patinoire que son coach aurait voulu l'utiliser!

Tanguay, avec 15:33 d'utilisation, était lui aussi déçu que les punitions aient coupé les ailes de son équipe. Mais il se console à l'idée qu'elle reprend maintenant un calendrier plus soutenu.

«Je suis content que ce repos soit terminé car en jouant maintenant à tous les deux jours, notre rythme et notre synchronisme vont pouvoir revenir.»

Changement de rôle

Tom Kostopoulos, lui, croit que le long congé n'y est pour rien.

«C'est davantage en première période qu'on aurait pu s'inquiéter de ce repos, mais au contraire, on a démarré en force en totalisant 19 lancers», a soutenu Kostopoulos.

Le Canadien s'est cependant buté à Steve Mason, un gardien recrue qui a étonné par son calme.

Au final, Mason a repoussé 34 des 37 lancers du Canadien.

«On a passé la première période à regarder ce qui se passait et on a eu besoin de lui», a mentionné Ken Hitchcock, l'entraîneur des Blue Jackets.

«Steve a été excellent. Il s'est dressé devant le but, et c'est à partir de là qu'on s'est mis à jouer.»

C'est drôle parce qu'au même moment, le Canadien a vécu une sérieuse baisse de régime!

«Après une très bonne première période, les punitions ont tué notre rythme, a expliqué Brisebois. On a réussi à reprendre les devants, mais je crois qu'on a joué de façon un peu trop agressive lors du quatre contre quatre et ça nous a coûté deux buts.»

Un effort fraternel

Sergei Kostitsyn a toutefois joué les héros, car à 40 secondes de la défaite, il n'aurait pu trouver de meilleur moment pour inscrire son premier but en huit rencontres.

«Tout ce que je veux, c'est marquer des buts de façon à aider l'équipe», a expliqué Sergei.

Celui-ci s'est faufilé dans l'enclave au milieu d'une circulation dense et il était parfaitement placé pour recevoir la passe de son frère Andrei.

«Je savais qu'il allait me passer la rondelle parce que c'est un jeu qu'on a beaucoup travaillé», a ajouté le Bon Serge.