Si le circuit de la PGA éprouve des difficultés financières, on devine que la situation n'est guère plus reluisante du côté féminin.

Au contraire du tennis, la différence est astronomique entre les bourses des golfeurs et celles des golfeuses. Le gouffre s'élargit chaque saison. La retraite d'Annika Sorenstam a privé la LPGA de sa vedette la plus médiatique et on tarde à trouver sa remplaçante.

La Mexicaine Lorena Ochoa a encore enlevé le titre de joueuse de l'année, de justesse devant la recrue coréenne Jiyai Shin, gagnante de trois tournois et meilleure boursière du circuit à sa première saison.

Ce sont toutefois les bonnes performances de Michelle Wie, enfin gagnante d'un tournoi et auteure de 8 top 10 en 19 tournois, qui ont le plus attiré l'attention. À tout juste 20 ans et après avoir souvent tenté d'affronter les hommes, la golfeuse américaine semble enfin décidée à prouver sa valeur sur le circuit féminin.

Ce ne sont sûrement pas les dirigeants de la LPGA qui vont s'en plaindre.