La porte s'est ouverte pour les quatre compétiteurs au début de la deuxième journée du Défi Banque Jameson-Golf Berthier, mais c'est finalement Vincent Dumouchel (La Prairie) qui a tiré les marrons du feu avec un oiselet au 13e trou, une normale quatre de 410 verges.

«Après mon coup de départ, il me restait 105 verges et j'ai placé ma balle à trois pieds du trou. C'était un roulé court, mais un coup de vent est venu bien près de me débalancer dans mon élan», a admis Dumouchel, qui a alors récolté 10 100$, lui qui avait déjà 1750$ en caisse après la première journée, samedi.

À ce moment-là, il était d'ores et déjà assuré de gagner cette compétition, dotée d'une bourse globale de 25 000$. «J'ai ajouté un autre 4200$ au 18e trou, une normale cinq de 529 verges, avec un oiselet. Mais je retiens surtout mon oiselet au 17e trou, une normale trois de 205 verges. Mon père Claude, qui était mon cadet, m'a incité à changer d'idée sur ma lecture du roulé et cela m'a permis d'égaler l'oiselet d'Yvan Beauchemin», a conclu Dumouchel, qui est automatiquement qualifié pour cette compétition en 2010.

Au total, Dumouchel a touché 16 050$. À sa première participation au skins game en 2007 à Joliette, il s'était contenté d'une récolte de 2 500$. Ses gains à vie de 18 550$ lui valent maintenant le 13e rang dans l'histoire de cette compétition, qui a été dominée par Rémi Bouchard (125 750$) et Beauchemin (81 600$).

«J'ai eu des chances de gagner aux 10e et 12e trous. Mais je n'ai pas réussi les roulés. Dans l'ensemble, mon jeu de fers n'était pas adéquat. C'est difficile de réussir des oiselets quand on est régulièrement à 30 pieds et plus du trou», s'est contenté de dire Bouchard (Le Mirage), qui a quitté Berthier avec 1650$.

On peut en dire autant du champion sortant, Martin Plante (Balmoral), qui a terminé avec la mise de base de 1250$: «J'ai réussi deux oiselets en deux jours sur les normales cinq. Cela résume ma performance».

Beauchemin (Grand-Mère) a pris le deuxième rang avec une cagnotte de 6050$ grâce à ses oiselets sur deux normales trois, aux 14e et 16e trous: «J'ai raté ma chance de gagner la compétition au 11e trou, une normale quatre de 306 verges. J'avais décidé de jouer court pour avoir un cocheur pour mon entrée au vert. La stratégie a fonctionné, mais je n'ai pas réussi le roulé sur une dizaine de pieds».

«J'aurais bien aimé gagner, mais je me dis que c'est une bénédiction de pouvoir gagner sa vie dans le sport», a conclu Beauchemin, 51 ans, qui en était à sa neuvième participation à cette compétition.