La Sherbrookoise Maude-Aimée Leblanc a remis une carte de 70 (-2) hier, sa meilleure ronde du tournoi, et elle a connu une bonne fin de parcours à la Coupe Founders.

Leblanc, qui disputait un premier tournoi de la LPGA depuis qu'elle a obtenu sa carte du circuit en décembre dernier, a donc conclu le tournoi avec la normale. Elle a joué des rondes de 72, 72 et 74, respectant de justesse le seuil de qualifications après deux rondes sur le parcours du club de golf Wildfire.

L'ancienne golfeuse de l'Université Purdue, où elle a étudié en psychologie, a inscrit trois oiselets lors de son neuf de retour, aux troisième, cinquième et sixième trous.

«J'ai bien frappé la balle toute la semaine et c'est mon jeu sur les verts qui a fait la différence, a noté Leblanc, âgée de 23 ans. J'ai mieux fait à ce niveau-là aujourd'hui [hier]. Je suis contente d'avoir bien fini avec un score de -3 sur le neuf le plus difficile.»

Sa performance d'hier, malgré trois interruptions en raison des mauvaises conditions météorologiques, lui a permis de passer du 66e au 51e rang.

«Les conditions étaient très difficiles, a admis Leblanc. Il a plu, il a grêlé. On a passé un total de trois heures dans le vestiaire à attendre. J'ai bien fait quand même et j'ai pu remonter au classement.»

C'est finalement la Taïwanaise Yani Tseng qui a remporté la Coupe Founders. La golfeuse numéro un mondiale a bouclé sa ronde en 68 coups et elle a terminé le tournoi à -18. Elle a devancé la Sud-Coréenne Na Yeon Choi et la Japonaise Ai Miyazato par un coup. Tseng a signé une 14e victoire en carrière sur le circuit de la LPGA et sa deuxième en quatre tournois cette année.

Lorie Kane

Lorie Kane (68) a été la meilleure Canadienne. Elle a conclu le tournoi à égalité au 43e rang (-2). L'autre canadienne en lice, Rebecca Lee-Bentham (76), a connu une journée difficile et elle a rejoint Leblanc à égalité à la normale. Leblanc évoluait dans le même groupe que Kane et elle a mentionné avoir apprécié les conseils de la vétérante. «Elle était très sympathique et nous avons beaucoup discuté, a-t-elle raconté. Elle m'a même donné son numéro de téléphone si j'ai besoin de conseils. C'est agréable de pouvoir compter sur l'appui des autres Canadiennes.»

Leblanc a aussi noté que l'expérience avait été différente de ce qu'elle avait vécu l'an dernier à l'Omnium canadien féminin et lors des tournois universitaires. «Il n'y a pas de coupure après deux rondes dans la NCAA, a-t-elle expliqué. Ça rajoute beaucoup de pression et c'est difficile de ne pas y penser. J'affronte aussi des joueuses de haut niveau que j'ai regardé à la télé. C'est quand même intimidant.»

Leblanc prendra aujourd'hui la direction de Carlsbad, en Californie, afin de participer à la Classique Kia le week-end prochain.