On dit souvent que le golf peut-être un refuge pour échapper à la pression de la vie courante. Un article récent du New York Times a permis de rappeler que le golf pouvait également être un refuge, point à la ligne.

Un journaliste du quotidien américain s'est rendu récemment au club de golf de Pétionville, un parcours privé de neuf trous en banlieue de Port-au-Prince, à Haïti. Les allées du club accueillent présentement un village de tentes où près de 45 000 victimes du tremblement de terre sont hébergées. Rebaptisé Camp Delmas 48 par les Haïtiens, le club est aussi la base de la 82e division aéroportée de l'Armée américaine, responsable de la distribution de nourriture et de différents produits dans la région.

Le capitaine John Hartsog a avoué: «Ce serait bien qu'on puisse à nouveau jouer au golf à Pétionville un jour. Ce serait le signe que notre mission a réussi. Mais je crains que cet endroit ne devienne un autre bidonville, comme il y en a tant dans la région.