Jim Furyk est à une ronde de mettre fin à la plus longue léthargie de sa carrière, soit depuis son année recrue.

Furyk a réussi des oiselets consécutifs lors du deuxième neuf samedi pour se détacher du peloton et terminer la journée avec une carte de 67 (moins quatre). Il s'est ainsi forgé une avance de trois coups au Championnat Transitions en Floride.

Il n'a pas gagné depuis l'Omnium canadien en 2007, soit depuis 58 tournois. Il y a presque trois ans que Furyk n'a pas mené après 54 trous sur le circuit de la PGA.

Furyk était à moins-11 avec un total de 202, mais il a un fort groupe de poursuivants derrière lui. Le champion en titre, Retief Goosen et les anciens champions d'Innisbrook K.J. Choi et Carl Pettersson faisaient partie du groupe de golfeurs à 205.

Le Canadien Stephen Ames a complété une ronde de 70 pour se retrouver à trois coups de la tête.

Padraig Harrington, triple champion d'un tournoi majeur qui n'a rien gagné depuis le Championnat de la PGA en 2008, n'a pas réussi d'oiselet en 14 trous pour perdre l'avance qu'il détenait, et il a baissé d'un autre rang au classement au 18e trou pour remettre une carte de 72 qui le place à quatre coup de Furyk.

Le départ de dimanche sera lancé plus tôt en raison des orages annoncés en après-midi.

Geoff Ogilvy est peut-être trop loin de la tête pour espérer une victoire - il accusait un retard de sept coups - mais le fait qu'il joue encore est une histoire en elle-même. Croyant qu'il était assuré de rater la coupure, Ogilvy avait déjà planifié un vol pour l'Arizona lorsqu'il a réalisé qu'il avait peut-être une chance, mais puisque l'avion allait décoller, l'ancien champion américain a dû se rendre jusqu'à Phoenix, avant de rebrousser chemin en prenant un jet jusqu'à Tampa.

Jouant après avoir eu environ une heure de sommeil, il a joué une ronde de 65 et était à égalité au 18e rang.

«Ca valait la peine de revenir», a-t-il déclaré.