Tout au long de la saison 2009, on a assisté à un changement de la garde au sein de l'Association des golfeurs professionnels du Québec, alors que les jeunes loups se sont imposés sur une base régulière.

Vincent Dumouchel (La Prairie) a poursuivi dans cette veine alors qu'il a signé une victoire de 3 et 2 aux dépens d'Éric Laporte (Montcalm), hier, lors de la finale de la Coupe Meubles Fraser présentée au club Les Quatre Domaines.

Dumouchel a ainsi empoché 10 000 $ de la bourse globale de 40 000 $ lors de cette compétition par trous qui faisait un retour après une pause en 2008. Laporte est retourné chez lui avec un chèque de 6000 $.

C'est une poussée dans la dernière ligne droite qui a valu cette victoire à Dumouchel, qui a réalisé des oiselets lors de ses trois derniers trois (14e, 15e et 16e). Dumouchel a également réussi une poussée en collant une autre série de trois trous gagnants du sixième au huitième.

«Je suis heureux parce que j'ai été patient tout au long du match. Sur l'aller, je n'ai pas joué du grand golf, mais j'ai été en mesure de maintenir le pas avec Éric. Le point tournant du match est survenu au 12e trou alors qu'Éric a pris trois roulés pour me permettre de gagner le trou avec une normale», a raconté Dumouchel.

«Par la suite, j'ai connu une série de trois oiselets pour gagner le match. Cela a commencé sur le 14e, une normale trois, où j'avais un roulé d'une dizaine de pieds. Au 15e, une normale quatre, je me suis laissé un roulé de quatre pieds tandis qu'au 16e, une normale cinq, j'ai pris deux roulés pour l'oiselet», a noté Dumouchel.

Pour ce golfeur de 25 ans, il semble que la présence de son père, Claude, dans le rôle de cadet soit un porte-bonheur. «C'est la troisième fois qu'il joue ce rôle cette saison et j'ai gagné à chacune des occasions», a conclu Dumouchel, en faisant allusion à ses victoires au Challenge des Générations et au Défi Banque Jameson.

Bon prince, Laporte, 32 ans, a vanté les mérites de son adversaire. «Il a fini le match avec trois oiselets. Le match s'est joué par vagues. J'ai pris une avance de deux trous sur la première vague, qui a pris fin au cinquième trou. Il est revenu à la charge pour mener par un trou après huit trous. J'ai pu redresser les choses avec quelques oiselets pour reprendre une avance d'un trou après 11 trous. Mais la dernière vague appartenait à Vincent.»

Pour atteindre la finale, Dumouchel avait eu raison des Éric Morin-Belisle (5 et 4), Ben Boudreau (5 et 4), Jean Laforce (19e trou) et Marc Girouard (4 et 3). Laporte, lui, avait battu André Nols (5 et 4), Yvan Beauchemin (1 et 0), Kevin Senécal (4 et 3) et Chris Barber (4 et 2).