Steve Marino a réussi trois oiselets d'affilée en fin de troisième ronde samedi pour terminer la journée à -3, remettant une carte de 68, et rejoindre Paul Goydos en tête du Barclays. Il se donnait ainsi une autre chance de remporter une première victoire sur le circuit de la PGA.

Sur le terrain Liberty National, raccourci de 355 verges - Tiger Woods a d'ailleurs dit que c'était comme jouer le «tee des femmes» -, plusieurs autres joueurs sentaient aussi leurs chances de l'emporter.

Cela inclut Woods.

Même s'il a raté six roulés de moins de 12 pieds - l'un d'entre eux pour un aigle - Woods a réussi deux grosses normales sur le dernier neuf et a remis une carte de 67, qui le laisse à cinq coups du meneur à la veille de la ronde finale.

«Si vous m'aviez dit jeudi que j'entamerais la journée de dimanche à égalité en tête, je n'aurais pas joué», a dit Goydos.

Goydos et Marino sont à -9, deux coups devant la recrue de 24 ans Webb Simpson (72) et Fredrik Jacobson (68). Steve Stricker suit à trois coups.

«Je sens que je joue vraiment bien en ce moment et je vais faire du mieux que je peux. Je crois que si je joue bien, j'aurai de bonnes chances de remporter un tournoi», a analysé Marino.

Le Barclays est le seul événement de la PGA auquel Woods a participé à au moins trois reprises sans jamais terminer parmi les 10 premiers. Il était à égalité avec 10 autres joueurs à cinq coups de la tête, samedi.

«En ce moment, je suis toujours dans la course», a indiqué Woods.

Il craignait qu'en raccourcissant le terrain, les autres joueurs devant lui réussiraient eux aussi des oiselets et accentueraient leur avance en tête. Mais ce n'était pas le cas. Les joueurs qui se sont le plus améliorés lors du dernier neuf sont ceux qui tentent de rattraper Goydos.

Marino est l'un d'eux. Et peu lui importe le nom de ceux qui sont derrière lui, même si un certain Tiger Woods s'y trouve.

Le grand mystère est maintenant de savoir comment la PGA va organiser le terrain. Les départs ont subi plusieurs changements cette semaine avec la pluie et les prévisions météorologiques. Cela a aidé Goydos, qui figure parmi les plus petits frappeurs.

«Tu te dois de profiter de tout ce que le terrain te donne chaque jour, a dit Goydos. Je ne sais pas à quoi m'attendre pour dimanche.»