À la suite du scandale de dopage ayant frappé l'équipe de football de l'Université de Waterloo, le Centre canadien pour l'éthique dans le sport (CCES) a annoncé mardi la création d'un groupe de travail indépendant sur l'usage de produits dopants au football.

Pour ce faire, le CCES s'est associé à la Ligue canadienne de football, qui deviendra en quelque sorte le porte-parole de l'organisme et participera à un programme d'éducation publique à l'intention du Sport interuniversitaire canadien (SIC) et des joueurs des ligues mineures.

La LCF a également accepté de souscrire annuellement des fonds destinés à intensifier les contrôles antidopage visant les 80 meilleures recrues du SIC admissibles au repêchage.

Le 31 mars dernier, le CCES a cherché à soumettre l'ensemble de l'équipe de football de l'Université de Waterloo à des contrôles antidopage. Tous les 62 joueurs de l'équipe sauf un ont accepté de se prêter à ces contrôles. Les 61 échantillons d'urine et les 20 échantillons sanguins recueillis ont ainsi permis au CCES de mettre au jour neuf violations aux règles antidopage, y compris le premier dépistage de l'hormone de croissance humaine (hGH) en Amérique du Nord.

Compte tenu de ces résultats, avec l'aide du SIC, le CCES a mené en juin des contrôles non annoncés auprès des joueurs de football du SIC, contrôles qui ont permis de déterminer deux autres violations aux règles antidopage. Une troisième violation potentielle est d'ailleurs en cours d'examen.