Brett Favre s'est vu imposer une amende de 50 000 $ US pour avoir refusé de collaborer à l'enquête de la NFL à son sujet, après qu'on l'eut accusé d'avoir envoyé des messages inopportuns et des photos obscènes à une ancienne hôtesse des Jets de New York.

La ligue a indiqué que le commissaire Roger Goodell «n'a pu conclure» que Favre avait violé la politique de la NFL en matière de bonne conduite sur la base des renseignements qui avaient été colligés.

«L'analyse judiciaire n'a pas permis d'établir que Favre a fait parvenir les photos choquantes à (Jenn) Sterger, écrit-on dans le communiqué de la ligue. L'enquête n'a révélé aucune preuve venant contredire les affirmations de Favre et Sterger, à l'effet qu'ils ne se sont jamais rencontrés en personne, et rien ne suggérait que Sterger avait pris part à une conduite inopportune.»

Dans le communiqué, on indique toutefois que Goodell a conclu que Favre n'a «pas été franc à plusieurs égards durant l'enquête, ce qui en a prolongé le déroulement ainsi que l'attention négative que le public a accordé à Favre, (Jenn) Sterger et la NFL».

La NFL a aussi étudié les reportages à l'effet que Favre aurait fait des avances à deux massothérapeutes qui travaillaient au centre d'entraînement des Jets en 2008, quand Favre s'alignait avec l'équipe new-yorkaise. La ligue a indiqué que ces accusations n'ont pu être confirmées parce que des gens en mesure de fournir «des renseignements possiblement pertinents» ont refusé de collaborer avec les enquêteurs.

En venir à une conclusion dans cette affaire a pris du temps parce qu'il a fallu beaucoup de temps pour effectuer des entrevues avec «certains individus-clés», qu'il a été compliqué de récupérer et d'étudier des données électroniques et que Goodell tenait à rencontrer tant Sterger que Favre avant de prendre sa décision, indique-t-on dans le communiqué de la NFL.

Favre aurait envoyé les messages et les photos à Sterger il y a deux ans, quand ils étaient tous deux à l'emploi des Jets. Les accusations à l'endroit de l'athlète de 41 ans ont été rendues publiques en octobre.

La ligue a indiqué qu'elle avait seulement cherché à déterminer si Favre avait violé les politiques existantes en matière de comportement en milieu de travail, et ne visait pas de «porter un jugement sur la justesse des relations personnelles» en cause.