Le quart recrue Colt McCoy est parvenu à inscrire un touché, Peyton Hillis a récolté un sommet personnel de 184 verges de gains et les Browns de Cleveland ont surpris les Patriots de la Nouvelle-Angleterre 34-14, dimanche.

Deux semaines après avoir surpris les Saints de La Nouvelle-Orléans, les Browns (3-5) ont réalisé un autre coup d'éclat.

Les Browns, qui étaient bien reposés après leur semaine de congé, ont brisé la séquence de cinq victoires des Patriots. Et ils l'ont fait de manière convaincante, dominant l'une des meilleures équipes de la NFL pendant 60 minutes.

Ça n'a fait aucun doute. Les Patriots (6-2) ont été frappés, bafoués et écrasés d'un bout à l'autre du match.

«Nous savons que nous pouvons battre n'importe qui, a dit le receveur des Browns Joshua Cribbs. Si tu peux battre ces - théoriquement - deux meilleures équipes du circuit, ça nous permet de croire qu'il n'y a aucune équipe dans cette ligue que nous ne pouvons pas battre.»

Cette victoire a été particulièrement douce pour l'entraîneur-chef des Browns Eric Mangini, qui a défait Bill Belichick, son vieil ami et mentor.

L'amitié entre les deux hommes s'est évaporée il y a quelques années, et désormais ils s'ignorent constamment lors de la période d'échauffement. D'ailleurs, à l'issue de la rencontre, Mangini a serré brièvement la main de Belichick.

Hillis, qui est finalement en santé après avoir mis beaucoup de temps à se remettre d'une blessure à une cuisse, a marqué un touché sur une course de deux verges au premier quart. Il a ensuite cloué le cercueil des Patriots avec une course de 35 verges en fin de quatrième quart qui portait la marque à 34-14. Il a porté le ballon 29 fois, et a engrangé la totalité des verges de gains (60) des Browns lors de la dernière progression.

Après ce touché, le coordonnateur offensif des Browns Brian Daboll a été rabattu au sol sur les lignes de côté par le plaqueur étoile Joe Thomas, tandis qu'ils amorçaient les célébrations entourant ce surprenant triomphe.

«On envoie le message que ce qui s'était produit à La Nouvelle-Orléans n'était pas le fruit du hasard, a dit Thomas. Nous sommes une bonne équipe. Nous commençons à définir notre identité.»

Le quart des Patriots Tom Brady a complété 19 de ses 36 tentatives de passe pour des gains de 224 verges et deux majeurs à l'ailier rapproché recrue Aaron Hernandez.

Brady s'est toutefois incliné pour la première fois en cinq matchs en carrière contre les Browns, qui avaient pris les devants 10-0 et menaient par 17 points à l'aube du quatrième quart.

La performance de Brady a été ternie par de nombreuses erreurs de ses receveurs de passes et un échappé crucial de l'ailier rapproché Rob Gronkowski juste avant la mi-temps, tandis que les Patriots, qui présentaient une moyenne de 29 points marqués par match avant dimanche, ont saboté une opportunité de réduire l'avance de 10 points des Browns.

«Nous avons manqué de synchronisme toute la journée, a dit Brady. Ce ne fut pas une bonne journée. En tant qu'offensive, nous n'avons pas été en mesure de progresser avec le ballon, et cela inclut le quart. Si nous jouons comme nous l'avons fait aujourd'hui (dimanche), nous ne serons pas en mesure de battre quiconque.»

Lorsque le match a semblé hors de la portée des Patriots, Brady a été remplacé par Brian Hoyer.

McCoy, qui a effectué son troisième départ en carrière dans la NFL, a connu son meilleur match chez les professionnels. Ce choix de troisième ronde a complété 14 de ses 19 tentatives de passe pour des gains de 174 verges, et sa course pour le majeur au troisième quart a donné les devants 24-7 aux Browns.

Phil Dawson a réussi des placements de 38 et 37 verges pour les Browns, qui sont peut-être meilleurs que leur dossier ne l'indique à leur deuxième saison sous la gouverne de Mangini. À l'exception d'une défaite de 28-10 aux dépens des Steelers de Pittsburgh, chacune des défaites des Browns s'est produite par un écart de 10 points ou moins.