Le demi de coin des Cowboys de Dallas Adam «Pacman» Jones a été suspendu pour une période indéterminée par la NFL, mardi, parce qu'il a violé les normes de la ligue régissant le comportement des joueurs.

Jones ratera les quatre prochains matchs de son équipe et le commissaire de la NFL, Roger Goodell, déterminera la durée totale de sa suspension après le match que les Cowboys disputeront le 16 novembre contre les Redskins de Washington. 

Jones a été impliqué dans une dispute avec un de ses gardes du corps, le 7 octobre, à la suite d'une soirée privée tenue à Dallas où on aurait servi de l'alcool.

Dans une lettre adressée à Jones, mardi, Goodell a qualifié ce récent incident de poursuite «d'une série de comportements douteux qui viennent clairement en contradiction avec les conditions que j'ai établies pour votre participation continue à la NFL.»

L'incident qui a eu lieu dans un hôtel de luxe de Dallas est survenu six semaines seulement après que Goodell eut réintégré Jones aux activités de la ligue après une suspension de 17 mois. Cette suspension-là lui avait été imposée après qu'il eut connu plusieurs démêlés juridiques lorsqu'il s'alignait avec les Titans du Tennessee.

Le propriétaire des Cowboys, Jerry Jones, avait déclaré la semaine dernière qu'il n'imposerait aucune sanction à son joueur. Il s'est dit déçu de la décision de la ligue mais il a affirmé qu'il la soutiendrait.

«Nous respectons et soutenons la décision du commissaire, a déclaré Jerry Jones dans un communiqué diffusé par les Cowboys. Je regrette que ce dossier ait amené de l'attention négative à l'endroit des Cowboys et de la NFL.

«Nous allons de l'avant en connaissant fort bien quel sera le processus en vue d'une possible réintégration. Adam sait très bien quelle est sa situation et ce qu'il doit faire.»

La ligue a indiqué dans un communiqué que la réintégration éventuelle d'Adam Jones dépendra de sa capacité à respecter entièrement les plans de traitement de la ligue et des Cowboys, et de sa volonté à passer un examen qui sera effectué par des «experts cliniciens».