Brett Favre avait l'habitude de dire qu'il pouvait lancer un regard à Donald Driver ou donner une petite tape sur les fesses de Bubba Franks après le caucus et qu'ils savaient exactement ce qu'il pensait.

Mais pour le receveur de passes des Packers de Green Bay Greg Jennings, il n'y a qu'une façon de prouver qu'un quart-arrière et un receveur sont sur la même longueur d'ondes.

«Faire des jeux - c'est la seule façon», a dit Jennings.

On peut donc dire que Jennings et le nouveau quart partant des Packers Aaron Rodgers sont en voie d'établir toute une chimie. Même dans un groupe de vétérans receveurs qui compte Driver, Jennings est sorti du lot.

Après deux matchs - et avant un important affrontement contre les Cowboys de Dallas à Lambeau Field, dimanche - Jennings compte 258 verges de gains par la passe à sa fiche. S'il n'a toujours pas marqué de touché cette saison, plusieurs de ses jeux ont mis la table pour des occasions de marquer.

«Je pense qu'Aaron fait un excellent travail pour prendre les décisions basées sur ce qu'il perçoit des défensives adverses, a dit l'entraîneur-chef des Packers, Mike McCarthy. Greg en a profité et on aimerait qu'Aaron continue de bien distribuer le ballon. Tout ces receveurs retirent beaucoup de fierté à amasser des verges après les attrapées. Mais je pense que la sauce est bien en train de prendre entre le quart et ses receveurs de passes.»

Certains gros jeux de Rodgers à Jennings depuis le début de la saison laissent croire que Jennings devient peu à peu le receveur sur lequel Rodgers compte lors des jeux importants. Selon le quart des Packers, ces jeux sont surtout le résultat de tout le temps passé à travailler ensemble au cours des dernières saisons mortes.

«Je pense juste qu'on anticipe bien le jeu de l'autre, a dit Rodgers. Il a été en mesure de faire quelques gros jeux pour nous et j'ai été en mesure de le rejoindre derrière la défensive en quelques occasions.»

Favre a parfois décidé de ne pas prendre part aux entraînements optionnels au cours des dernières années, donnant ainsi à Rodgers la chance de travailler avec les meilleurs receveurs de l'équipe.

«En plusieurs occasions, Brett n'y était pas et c'est Aaron qui y était, prenant son rôle très au sérieux, a dit l'entraîneur des quarts, Tom Clements. Il se préparait pour le jour où Brett ne serait plus là du tout.»