Les Alouettes de Montréal ont démontré des signes encourageants, vendredi, mais les joueurs ont refusé d'être trop optimistes après leur défaite de 33-23, subie aux mains des Eskimos d'Edmonton.

Les Alouettes ont remporté la deuxième demie 15-3 et l'offensive a fait des étincelles pour une première fois depuis près d'un mois. Puisque la section est de la LCF en arrache cette année, les Alouettes sont toujours à deux points des Argonauts de Toronto et du premier rang malgré leur fiche de 1-5.

«Le fait d'être dans le match jusqu'à la fin est un bon début, a dit le receveur Duron Carter, qui a capté 10 passes pour 112 verges de gains. La saison est longue et même à 1-5, nous avons toujours une chance de participer aux éliminatoires. Je crois toujours que nous avons une bonne équipe, nous devons simplement apporter quelques ajustements.»

Les signes encourageants sont venus principalement en deuxième demie, quand l'attaque des Alouettes y est allée de deux séquences de 14 jeux. Ces deux séquences se sont conclues par des placements, mais elles demeurent néanmoins un rayon de lumière au bout du tunnel.

«Pour moi, c'est ce que je vais prendre, a dit le centre Luc Brodeur-Jourdain en revenant sur ces séquences. Je vais me nourrir de ça parce que c'est la seule façon de voir la lumière.»

Depuis quelques semaines, les renforts viennent de toutes parts chez les Alouettes. Après Don Matthews et Turk Schonert il y a deux semaines, c'est l'ancien quart étoile Jeff Garcia qui est débarqué à Montréal au cours des derniers jours.

Carter a indiqué que leur aide était appréciée.

«Chaque fois que vous pouvez obtenir une autre opinion, c'est utile, a-t-il expliqué. Nous pouvons compter sur plus de paires d'yeux et ça favorise un dialogue.»

L'entraîneur-chef Tom Higgins a aussi eu de bons mots à dire sur le travail de son équipe en deuxième demie, particulièrement sur celui du quart Troy Smith. Habituellement optimiste, Smith s'est montré plus sévère, mais a tout de même laissé planer un certain espoir.

«Nous voulons quitter notre terrain et laisser nos partisans quitter le stade avec une sensation incroyable, a-t-il dit. Quand vous ne gagnez pas, vous n'atteignez pas cet objectif.

«Nous devons continuer de nous battre, être positifs et demeurer humbles. C'est l'identité que nous recherchons.»

Et si le cliché rappelle qu'une défaite est une défaite, l'autre dit probablement qu'une victoire en deuxième demie est au moins un pas dans la bonne direction.