Le tiers de la saison seulement est écoulé, mais si on passait au vote pour le titre d'entraîneur de l'année, aucun doute que Kavis Reed serait choisi pour recevoir cet honneur.

Alors que l'ensemble des spécialistes de la LCF étaient persuadés qu'ils termineraient derniers, ses Eskimos d'Edmonton ont remporté leurs cinq premiers matchs et occupent le sommet de leur division.

«Il a trouvé le juste équilibre entre le maintien d'une bonne relation de travail et la fermeté avec les joueurs», a expliqué le quart Ricky Ray, hier.

Ne serait-ce qu'en regardant les matchs des Eskimos, on comprend rapidement que Reed maîtrise parfaitement la situation. À le voir aller sur les lignes de touche, on ne croirait pas du tout qu'il est un entraîneur-chef nouvellement recruté.

Reed a indiqué à quelques occasions qu'il s'inspirait de Marc Trestman, qu'il considère comme le modèle à suivre dans la Ligue canadienne. «Il n'y a pas le moindre doute qu'il est au sommet de la profession dans la LCF. Je lui voue un immense respect. J'admire la manière dont il se comporte et dont il mène son équipe», a dit Reed.

On ne commencera pas à couler le bronze de sa statue après six matchs, mais il serait étonnant que Reed s'avère un feu de paille. Il a la prestance d'un gagnant. Ça se sent...