Le demi offensif Dion Lewis, des Patriots, retient surtout une chose de son passage avec les Eagles.

«Que je ne jouais pas», a t-il dit mardi, le sourire en coin.

Lewis est l'un des trois partants des Patriots qui vont affronter leur ancienne équipe lors du Super Bowl dimanche, avec l'ailier espacé Danny Amendola et le demi de sûreté Patrick Chung.

Ils ont chacun un regard différent sur leurs vécus avec les Eagles, mais tous ont mieux fait depuis qu'ils ont été rejetés par ce club, tôt dans leurs carrières.

Lewis a été choisi par Philadelphie au cinquième tour en 2011, passant deux saisons dans leurs rangs, avant d'être échangé à Cleveland.

Amendola a été libéré tard au camp des Eagles en 2009.

Chung a débuté sa carrière en Nouvelle-Angleterre. Après une saison anodine avec les Eagles en 2013, les Patriots l'ont réembauché.

Amendola a eu ses détracteurs depuis ses débuts dans la NFL comme joueur autonome non repêché avec Dallas, en 2008. Il s'est joint aux Eagles en 2009, après avoir été remercié par les Cowboys. Mais après huit mois avec les Eagles, ces derniers l'ont libéré. Il a passé quatre saisons avec les Rams avant de signer un contrat de cinq ans avec les Pats, en 2013.

En décembre, il a publié sur Twitter une photo de son chandail numéro 11 des Eagles, encadré. Un cadeau de Noël d'un ami.

«C'est dans ma salle de pool. Ça me motive à chaque jour, a dit Amendola. J'ai fait beaucoup de chemin depuis. Ça n'a pas fonctionné, alors j'imagine que je prends ça comme du bagage d'expérience. Ça me fait réaliser tout le chemin parcouru.»

Chung pensait donner un nouvel élan à sa carrière en 2013, mais ça n'a pas cliqué avec le régime de l'entraîneur Chip Kelly: la saison suivante, Chung était de retour en Nouvelle-Angleterre. Il n'a pas voulu élaborer sur ce qui s'est passé il y a cinq ans.

«Ça va rester entre moi et les personnes impliquées», a dit Chung.

Lewis a mené les Patriots avec 896 verges au sol et six touchés par la course, cette saison, mais ça lui tient à coeur de rester motivé.

«Il ne faut rien prendre pour acquis, dit-il. Il faut y mettre les efforts. Il faut avoir une opportunité - c'est le nerf de la guerre pour la plupart des gars, obtenir la chance de se faire valoir.»