Colin Kaepernick, actionnaire minoritaire d'une équipe de la NFL? Le quart-arrière a manifesté son intérêt à rejoindre les rangs d'un groupe désireux d'acheter les Panthers de la Caroline, hier.

La NFL ne veut plus de Kaepernick, mais le quart-arrière, lui, songe à une nouvelle façon de réintégrer le circuit. Accusé d'inconduite sexuelle et d'avoir tenu des propos racistes, le propriétaire des Panthers de la Caroline, Jerry Richardson, a décidé de vendre son équipe au terme de l'actuelle saison.

Le rappeur Sean «Diddy» Combs a fait connaître son intérêt d'acheter le club dimanche, et hier, Kaepernick a manifesté de l'intérêt à se joindre à Combs. Il est toutefois très peu probable que la NFL accepte que Kaepernick fasse partie d'un groupe qui achèterait les Panthers, et la ligue doit donner son aval avant que l'une de ses 32 franchises puisse changer de main.

Persona non grata depuis qu'il a déclenché le mouvement de protestation contre les inégalités sociales aux États-Unis auquel participent plusieurs joueurs de la NFL en ne se levant pas lors de l'interprétation de l'hymne national, Kaepernick a probablement beaucoup plus de chances de redevenir un quart-arrière que de devenir actionnaire d'équipe.

---

Tension chez les Patriots?

Au lendemain de la victoire des Patriots de la Nouvelle-Angleterre aux dépens des Steelers de Pittsburgh, c'est un autre sujet qui a retenu l'attention dans la région de Boston, hier. On raconte que l'entraîneur personnel de Tom Brady, Alex Guerrero, et l'entraîneur-chef des Patriots, Bill Belichick, ne seraient pas de grands amis, et que Guerrero aurait perdu son privilège de voyager avec l'équipe. En entrevue à la station radiophonique WEEI, hier, Brady a refusé de commenter la relation entre Belichick et Guerrero. «Je n'ai rien à dire à ce sujet sinon qu'Alex est très important dans ce que je fais. Je suis très chanceux de pouvoir compter sur lui», a dit Brady sur les ondes de WEEI.

---

Photo Lynne Sladky, Associated Press

Bill Belichick

Garoppolo impressionnant

Trois départs comme quart partant des 49ers de San Francisco et trois victoires pour Jimmy Garoppolo. L'ancien réserviste de Tom Brady continue d'épater la galerie depuis qu'il mène l'attaque des Niners. Dimanche, Garoppolo a permis aux siens de surprendre les Titans du Tennessee, 25-23, grâce à une performance de 31 passes complétées en 43 tentatives pour des gains de 381 verges. Les Titans ont pris les devants 23-22 avec un peu plus d'une minute à jouer, mais Garoppolo a réussi trois passes afin de permettre à Robbie Gould de botter le placement de la victoire sur le dernier jeu du match. On commence à mieux comprendre pourquoi Bill Belichick et les Patriots ont tout tenté afin de garder Garoppolo en Nouvelle-Angleterre. Les Niners l'ont obtenu en retour d'un choix de deuxième tour au prochain repêchage. Les Patriots auraient risqué de le perdre pour rien en mars, puisque Garoppolo pourrait obtenir sa pleine autonomie.

---

Photo John Hefti, Associated Press

Jimmy Garoppolo

Antonio Brown: petit contretemps

Lorsqu'Antonio Brown a quitté le match entre les Steelers et les Patriots au début du deuxième quart, dimanche, sa blessure semblait sérieuse. Le receveur étoile a même été transporté à l'hôpital, ce qui n'annonçait rien de bon. Heureusement pour les Steelers, la blessure à un mollet de Brown serait mineure, et c'est ce qu'il a semblé indiquer sur les réseaux sociaux, hier. «C'est un contretemps mineur pour moi, mais pas pour l'équipe. L'objectif reste le même et j'ai bon espoir que nous pouvons et allons le réaliser. Nous n'avons pas gagné le match d'hier [dimanche], mais notre équipe a envoyé un message», a écrit Brown sur les réseaux sociaux. Meneur de la NFL pour le nombre d'attrapés (101) et les verges par la passe (1533), Brown est devenu le premier joueur de l'histoire à capter 100 passes ou plus dans cinq saisons consécutives, dimanche. Il devrait être en mesure de revenir au jeu à temps pour les matchs éliminatoires.

---

La fin pour Marvin Lewis?

La plupart des observateurs s'attendaient à ce que les Bengals de Cincinnati remercient Marvin Lewis après 15 saisons à titre d'entraîneur-chef de l'équipe. ESPN a toutefois rapporté que c'est Lewis lui-même qui opterait pour quitter l'organisation en refusant l'année d'option prévue à son contrat. Les Bengals ont connu des hauts et des bas avec Lewis aux commandes et n'ont jamais gagné un match éliminatoire. En contrepartie, Lewis est celui qui a sorti l'équipe des bas-fonds, alors qu'elle était devenue la risée de la NFL. Entre 1991 et 2004, les Bengals n'ont pas connu une seule saison gagnante et ont remporté quatre victoires ou moins à sept reprises en 14 saisons. Avant de diriger les Bengals, Lewis avait eu un certain succès dans des rôles d'adjoints à Pittsburgh, Baltimore et Washington. Il était le coordonnateur défensif des Ravens lorsqu'ils ont gagné le Super Bowl au terme de la saison de 2000.