Le receveur des Packers de Green Bay Jordy Nelson semblait à court de superlatifs pour décrire la performance du quart-arrière Aaron Rodgers.

Plus rien ne surprend Nelson en ce qui concerne Rodgers, même pas lorsque le double joueur par excellence de la NFL joue en dépit de douleurs aux jambes.

Rodgers a totalisé des gains par la passe de 246 verges et trois touchés, dont deux à Nelson, et il s'est moqué de la solide défense de Seattle lors d'une victoire de 38-10 aux dépens des Seahawks, dimanche.

Déjà incommodé au muscle ischio-jambier de la jambe gauche, Rodgers a révélé qu'il s'était blessé au mollet droit en lançant une passe de touché de 66 verges à Davante Adams dès la première poussée offensive du match.

La mobilité de Rodgers, qui est l'une de ses grandes forces, en a peut-être été affectée, mais son bras a largement compensé. Il a terminé le match avec 18 passes complétées en 23 tentatives.

«Il n'y a rien qu'il ne peut pas faire, a mentionné Nelson. Nous l'avons constaté depuis des années maintenant, à l'entraînement et lors des matchs. Aussi difficile que cela puisse paraître, il ne parvient pas à nous impressionner parce qu'il le fait tout le temps.»

Les Packers (7-6) ont remporté leur troisième victoire d'affilée à la suite d'une séquence de quatre défaites pour conserver l'espoir d'accéder aux éliminatoires. Ils sont demeurés à deux matchs des Lions de Detroit, détenteurs du premier rang dans la section Nord de l'Association nationale. Ils disputeront leurs trois derniers matchs de la saison régulière contre des adversaires de leur section.

Écartez immédiatement l'option que Rodgers s'absente à un moment ou à un autre.

«C'est le football. Les blessures en font partie. J'aimerais parler de la victoire alors que vous parlez de mes blessures, a déclaré Rodgers aux journalistes. Je n'ai pas l'intention de rater de matchs, donc ... nous avons gagné trois matchs consécutifs.»

La défensive des Seahawks a eu l'air terrible à son premier match sans le demi de sureté étoile Earl Thomas, qui s'est fracturé une jambe.

Mais les cinq interceptions accordées par Russell Wilson, un sommet pour lui, ont sans doute constitué l'élément le plus surprenant dans le camp des Seahawks (8-4-1). Wilson a complété seulement 22 de ses 39 passes pour des gains de 240 verges et un touché.

«Il y en a eu trop et il n'est pas nécessaire de revenir sur chaque jeu, a reconnu Wilson. J'en prends la responsabilité.»

En fait, ce n'est pas tout à fait le cas.

Le ballon a dévié sur les mains de ses receveurs pour trois des interceptions, dont une où il a rebondi sur le casque de Doug Baldwin pour aboutir dans les mains de demi de coin Damarious Randall. Les Seahawks ont concédé six revirements en tout.

C'est un dénouement étonnant pour Seattle, une semaine après avoir déclassé les Panthers de la Caroline 40-7. Les Seahawks ont raté l'occasion de s'assurer le championnat de la section Ouest de l'Association nationale à la suite de la défaite des Cardinals de l'Arizona plus tôt dans la journée face aux Dolphins de Miami.

«C'est une situation extrêmement rare pour notre équipe, a déclaré l'entraîneur de Seahawks, Pete Carroll. Nous devons maintenant tourner la page et aller de l'avant.»