Le conseil des gouverneurs de la Ligue canadienne de football a accepté d'étendre la portée des reprises vidéo en vue de la saison 2016.

Il s'agit de l'un des dix nouveaux règlements qui avaient été proposés par le comité des règlements de la LCF. Une seule des modifications suggérées, relative à la distance maximale à laquelle un joueur de ligne offensive peut effectuer un bloc, à partir de la ligne de mêlée, n'a pas été adoptée. Le conseil des gouverneurs a jugé que de plus amples analyses étaient nécessaires.

Dès 2016, la LCF fera appel à un officiel à distance, qui travaillera à partir du centre des reprises vidéo. Son principal mandat sera de régler rapidement des erreurs évidentes qui ne sont pas sujettes à une contestation. Il aura aussi la tâche de réviser toute tentative de transformation de deux points qui aura échoué.

Selon la LCF, l'officiel à distance constituera une innovation dans le sport professionnel en Amérique du Nord.

Par ailleurs, deux ans après avoir permis aux entraîneurs-chefs de contester les décisions d'obstruction contre un receveur, la LCF leur donnera le pouvoir de faire de même dans les cas d'obstruction offensive, de contact illégal et d'obstruction illégale lors de jeux aériens.

La liste d'infractions pouvant faire l'objet d'une révision inclura le non-respect de l'immunité lors de bottés de dégagement, le bloc illégal lors des bottés, les cas de rudesse contre le botteur ou le quart-arrière, ainsi que l'obstruction illégale au point de réception lors d'un botté d'envoi.

« Augmenter la liste des éléments sujets à la reprise vidéo ne ralentira pas le rythme des parties, puisque les entraîneurs ne disposeront pas de plus de contestations par match que l'an dernier, a précisé Glen Johnson, vice-président principal du département football.

« En fait, notre objectif est de réduire le nombre d'interruptions et de pénalités, tout en améliorant la qualité de notre sport et en protégeant la santé de nos joueurs. »