Antonio Smith soutient que personne ne peut déconcentrer Tom Brady. Cela n'a pas empêché le joueur de ligne défensive des Broncos de Denver de qualifier le quart des Patriots de la Nouvelle-Angleterre de pleurnichard.

«Je n'ai jamais vu un quart regarder l'arbitre immédiatement après un sac aussi souvent que Brady, a déclaré Smith en souriant. À chaque fois qu'il encaisse un sac, il regarde l'arbitre comme s'il lui disait: »Tu l'as vu faire? Est-ce que c'était supposé se passer? Il a cogné un peu fort. Donne-lui une punition. Il faut lui donner une amende«.»

Les deux équipes savent que le championnat de l'Association américaine ne sera pas décidé par une guerre de bêtises dans les médias - et peut-être même pas par les bras de Brady et de Peyton Manning, qui s'affronteront pour une 17e et peut-être dernière fois, dimanche à Denver.

Le match va peut-être plutôt se jouer sur un coup de pied - puisque la défensive des Broncos est une des meilleures du circuit et que Manning n'est plus le même maestro que lors de ses belles années.

Du côté des Patriots, Stephen Gostkowski a été le meilleur botteur de la NFL en 2015, lui qui a été nommé sur l'équipe d'étoiles après avoir dominé le circuit avec 151 points.

Chez les Broncos, Brandon McManus a égalé un record de la NFL en convertissant avec succès chacune de ses cinq tentatives de placement malgré des bourrasques de vent dans la victoire de 23-16 des Broncos face aux Steelers de Pittsburgh le week-end dernier lors du deuxième tour éliminatoire.

Dimanche, on anticipe un temps nuageux et une température autour de 5 degrés Celsius lors du début du match.

Le week-end dernier, McManus s'en bien sorti malgré des conditions difficiles, étant précis sur 28, 41, 51, 41 et 45 verges. Le vent était tellement difficile à gérer qu'il a blagué en disant qu'il visait «le gars qui tenait sa bière dans le coin à gauche».

«Je pense que chacun de ses bottés étaient importants, a dit le receveur des Broncos Demaryius Thomas. Il nous a donné une chance avec les placements.»

Gostkowski est aussi habitué de jouer dans des conditions difficiles. Si le vent se lève dimanche, ni McManus, ni Gostkowski ne sera plus nerveux.

«Il faut botter le ballon dans une certaine direction et espérer que le vent le transporte entre les poteaux, a expliqué McManus. Sur celui de 51 verges avant la mi-temps, je pensais que ça allait être facile, mais le ballon est tout juste passé entre les poteaux.»

Gostkowski a raté seulement trois de ses 39 tentatives de placement cette saison, incluant les éliminatoires, tandis que McManus a été 35-en-40.

Dans les deux cas, ils préféreraient n'avoir qu'à botter des convertis après des touchés, et non des placements.

«À chaque fois que Manning prend le ballon, j'ai la confiance que nous allons marquer un touché, a dit McManus. J'essaie de me préparer mentalement pour le converti. Mais je veux aider mon équipe, peu importe la situation.»