Peyton Manning semblait tout aussi dépassé, alors qu'il tentait d'expliquer ses succès en carrière contre les Chiefs, que les joueurs du club de Kansas City pour trouver des solutions afin de ralentir le quart des Broncos de Denver.

Quatorze, c'est le nombre de fois que Manning a affronté les Chiefs. Treize, c'est son nombre de victoires.

«J'ignore si ça vaut la peine de trouver une explication, a confié Manning à l'approche du match du jeudi soir entre deux rivaux de la section ouest de l'Association américaine. C'est du passé. Nous sommes aujourd'hui, c'est une nouvelle saison, et c'est ce qui m'importe le plus présentement, d'affronter une bonne équipe à son domicile.»

Néanmoins, seuls trois quarts depuis 1950 - Otto Graham contre les Cardinals de l'Arizona, John Elway contre les Patriots de la Nouvelle-Angleterre et Roger Staubach contre les Giants de New York - ont affiché un meilleur taux de succès contre une autre équipe, selon STATS. Ces trois joueurs sont membres du Temple de la renommée du football professionnel.

Deux des triomphes de Manning ont été enregistrés en éliminatoires, à l'époque où il appelait les jeux pour les Colts d'Indianapolis. Ce n'est pas comme si les choses étaient très différentes chez les Broncos: Manning a un dossier de 6-0 contre les Chiefs au cours des trois dernières campagnes.

«Tout le monde sait que c'est un grand joueur, a mentionné l'entraîneur-chef des Chiefs Andy Reid. Ils le savent tous - toute la ligue est au courant. Mais tu te prépares pour cette équipe, tu te concentres là-dessus, et sur les batailles que tu dois livrer. Je veux que les joueurs se concentrent là-dessus.»

Et non sur la manière dont Manning a malmené les Chiefs au cours des 16 dernières années.

Il y a eu le chef-d'oeuvre de 2004, lorsqu'il a décoché trois passes de touché pour éliminer les Chiefs, qui avaient cette année-là un dossier de 13-3. Ou les deux matchs au cours desquels Manning a lancé cinq passes de touché. Ou la performance irréprochable de l'an dernier, lorsqu'il a réalisé cinq autres passes de touché sans commettre d'interception.

«Ce furent des matchs très différents, a résumé Reid à propos des dernier duels. Certains d'entre eux ont été très serrés, car tout se jouait dans les derniers moments. En fait, la plupart d'entre eux ont été très serrés. Ce sont de belles bagarres.»

De plusieurs façons, ce duel promet. Si les Broncos viennent de gagner un match très physique contre les Ravens de Baltimore, les Chiefs, eux, ont entamé leur campagne avec une victoire contre les Texans à Houston. Les forces des deux formations sont encore très fraîches, ce qui signifie qu'elles devraient être en mesure de rebondir plus facilement jeudi -après seulement quatre jours de repos - que si cet affrontement avait eu lieu plus tard pendant la saison.