L'équipe a changé, mais pas ce bon vieux Rex Ryan.

Le nouvel entraîneur des Bills de Buffalo a amorcé la conférence de presse qui le présentait en cognant sur le micro pour dire «Est ce qu'il est ouvert? Parce que les choses vont se mettre à fonctionner par ici.»

En parlant de ses objectifs, Ryan a dit que son nouvel emploi est sa dernière chance de se faire valoir.

Il a promis de faire des Bills un club «intimidant». Il n'a pas garanti que son club remporterait le Super Bowl, mais il a garanti que la recherche d'un tel sommet serait son seul but.

«Nous ne reculons devant rien, a dit Ryan. Mon message aux joueurs est d'être prêts. Nous allons jouer en janvier. Nous allons prendre de la place et nous allons voir si vous voulez tenir le coup avec nous pendant 60 minutes.»

Voilà une attitude qui pourrait être la bienvenue chez les Bills, qui se cherchaient une identité. Le club vient de connaître une saison de 9-7, ce qui égale leur meilleure depuis 10 ans, mais l'équipe a encore une fois raté les matches éliminatoires, pour une 15e année de suite.

Ryan a montré une fiche de 50-52 en six ans aux commandes des Jets. Lui et le d.g. John Idzik ont été remerciés après une saison de 4-12.

Le coloré entraîneur remplace Doug Marrone, qui a surpris en quittant son poste le 31 décembre, exerçant alors la clause de retrait à son contrat.

Ryan y a possiblement fait référence quand il a dit «Cette équipe mérite un entraîneur qui est loyal», mercredi.

Ryan a longtemps été coordonnateur défensif, et la brigade des Bills est l'une des meilleures de la NFL. La formation a dominé avec 54 sacs la saison dernière.

On pense d'ailleurs qu'il va confier la défense à son bras droit Dennis Thurman pour remplacer Jim Schwartz, qui a été remercié mardi.

L'attaque sera le plus grand défi, ayant terminé 26e pour les verges obtenues, la saison dernière.

Ryan avait déjà une connexion avec Buffalo. Dans les années 1960, son père Buddy a dirigé la défense à l'Université de Buffalo. Rex et ses deux frères ont aussi passé leur adolescence à Toronto, à deux heures de route de Buffalo. Ryan était alors un grand partisan des Bills, écoutant leurs matches à la radio.