La meute est enfin complète, ou presque, chez les Packers de Green Bay, juste à temps pour les éliminatoires.

Aaron Rodgers et Randall Cobb ont uni leurs efforts sur un jeu clé lors d'un quatrième essai la semaine dernière contre les Bears de Chicago lors de leur première rencontre après avoir été ennuyés par des blessures. Imaginez maintenant l'offensive des Packers avec leur quart étoile et le rapide receveur après une semaine complète d'entraînement sans restriction, en compagnie de Jordy Nelson, James Jones et Eddie Lacy.

Tout ça arrive à point pour les Packers, à l'approche de leur match de premier tour contre les 49ers de San Francisco, dimanche.

«Ça va être difficile pour les défensives adverses de nous affronter, elles vont devoir choisir d'essayer de neutraliser le jeu aérien ou le jeu au sol, a mentionné Cobb, mercredi. Nous représentons une véritable menace, je crois.»

Après une saison en dents de scie, les Packers (8-7-1) sont gonflés à bloc. Ils ont remporté le titre de la section Nord de la Nationale en gagnant trois de leurs quatre derniers matchs, en plus de profiter des effondrements des Lions de Detroit et des Bears. Rodgers et Cobb ont confirmé le troisième titre de section d'affilée des Packers quand le quart a rejoint le receveur pour un majeur de 48 verges sur un quatrième essai et huit verges à franchir avec 38 secondes à faire au quatrième quart.

Avec Rodgers de retour, rien n'est impossible.

«Il dirige notre offensive à un niveau très, très élevé, a noté l'entraîneur Mike McCarthy. Quand il est sur le terrain, nous sommes une équipe différente.»

La blessure à la clavicule gauche qui a laissé Rodgers sur la touche pendant sept matchs est chose du passé. Tout comme la blessure à la jambe de Cobb.

Rodgers a même été plutôt ennuyé par des crampes aux mollets lors de sa première rencontre en près de deux mois. Cependant, Rodgers insiste sur le fait que ses jambes sont maintenant correctes.

«Oui, Randall et moi sommes de retour et ça aide. Nous avons réussi quelques bons jeux dimanche. Nous faisons ce que nous voulons faire, a dit Rodgers. Nous voulons jouer à un rythme élevé, nous voulons effectuer plusieurs jeux, nous voulons tenter d'épuiser la défensive adverse.»

L'impact de Rodgers sur l'offensive des Packers ne fait aucun doute. Le joueur par excellence de la NFL en 2011 prend toujours de bonnes décisions et effectue des passes précises même quand la pression est forte.

Toutefois, il ne faut pas oublier le retour de Cobb. Ce dernier n'a peut-être pas encore retrouvé toute sa vitesse, mais sa simple présence et sa polyvalence causent des maux de tête aux défensives adverses. Contre les Bears, il s'est démarqué pour capter deux passes de touché.

Pendant l'absence de Cobb, Jordy Nelson était utilisé à l'intérieur et Jarrett Boykin s'est fait un nom comme ailier espacé.

«Randall est tellement important pour notre offensive. Nous pouvons lui remettre le ballon, nous pouvons lui faire une passe rapide. Nous pouvons l'utiliser à l'intérieur, a expliqué Rodgers. Le retour de Randall et le fait que nous pouvons utiliser ces joueurs un peu partout nous donne beaucoup d'options.»

Et il ne faut pas oublier la vitesse de Cobb et son habileté à transformer une passe voilée en gain de 20 verges. Ajoutez à ça l'émergence du porteur de ballon recrue Lacy et le porteur de ballon de puissance James Starks et les Packers possèdent l'offensive équilibrée qu'ils recherchaient en début de saison, qui s'est amorcée avec un revers de 34-28 à San Francisco.