Au cours des 15 derniers jours, les Chiefs de Kansas City ont eu deux occasions de démontrer qu'ils formaient la meilleure équipe de leur division. Ils ont échoué les deux fois.
Comme elle l'avait fait deux semaines plus tôt à Denver, l'attaque des Broncos a eu le dessus sur la défense des Chiefs, hier, à Kansas City. Tirant de l'arrière 21-14 après 30 minutes de jeu, Peyton Manning et les Broncos ont inscrit 2 touchés et ont récolté 244 verges au troisième quart. Les Chiefs n'y ont vu que du feu et se sont finalement inclinés 35-28.
La clé, pour une équipe de football, est toujours d'exploiter les confrontations individuelles qui sont à son avantage. Et c'est précisément ce que les Broncos ont fait hier. Le pauvre Marcus Cooper a sûrement eu de la difficulté à fermer l'oeil la nuit dernière.
Manning a lancé le ballon au receveur qui était surveillé par Cooper pendant presque tout le match et, la plupart du temps, ce receveur était Eric Decker. L'ailier espacé a connu le match de sa carrière en captant 8 passes pour des gains de 174 verges et en marquant pas moins de 4 touchés.
Un demi de coin qui dispute sa première saison, Cooper a également été battu sur un jeu de 77 verges de Demaryius Thomas, qui a mis la table pour le troisième touché de Decker. Ce majeur a donné les devants, 28-21, aux Broncos qui ont fermé la porte à Alex Smith et compagnie en fin de match afin de préserver leur victoire.
Manning se reprend
Très ordinaire la semaine dernière à Foxboro, Manning a réagi de belle façon dans un match que les Broncos devaient remporter afin de conserver la position de tête dans leur division, ainsi que dans la conférence Américaine. En plus d'avoir une victoire de plus que les Chiefs (9-3), les Broncos (10-2) détiennent le bris d'égalité entre les deux équipes en vertu de leurs deux victoires contre eux.
Manning a franchi le plateau des 4000 verges pour la 13e fois de son illustre carrière et son total actuel de 4125 est le plus élevé de l'histoire après les 12 premiers matchs de la saison. Il y a quelques records qui risquent d'être battus au cours du prochain mois.
À moins d'être surpris par les Titans, les Chargers, les Texans ou les Raiders dans l'un de leurs quatre derniers matchs, les Broncos disputeront les séries à domicile. Compte tenu de leur récente contre-performance dans le froid de Foxboro, les Broncos devaient obtenir l'avantage du terrain, et c'est ce qu'ils semblent en voie de faire.
L'entraîneur-chef John Fox, qui a été opéré au coeur il y a quelques semaines, devrait être de retour avec les Broncos cette semaine; la défense réussit souvent des jeux-clés, même si elle reste vulnérable, et l'attaque est l'une des bonnes de l'histoire.
La suite des choses s'annonce beaucoup moins prometteuse du côté des Chiefs, qui ont perdu leurs trois derniers matchs après avoir gagné leurs neuf premiers. Plus la saison avance, moins l'équipe d'Andy Reid impressionne.
Même si elle a exercé un peu plus de pression sur lui qu'il y a deux semaines, la défense des Chiefs n'a pas été capable de réussir un seul sac aux dépens de Manning en deux matchs. Elle n'en a totalisé qu'un seul lors de ses trois défaites.
Et malheureusement pour eux, les Chiefs ne gagneront pas souvent s'ils doivent s'en remettre à leur attaque. Lorsque les Broncos ont pris les devants par deux touchés, on a senti que les Chiefs étaient cuits, même s'il restait encore presque un quart en entier à jouer. Leur jeu aérien est tout simplement trop limité pour leur permettre d'effacer des déficits importants.
Smith a tenté plus de longues passes que normalement, hier, mais Dwayne Bowe, Donnie Avery, Anthony Fasano et A.J. Jenkins ont tous été incapables d'attraper le ballon à un moment ou un autre. Le «gros» receveur du club, Bowe, a été particulièrement discret (3 attrapés pour 56 verges).
Jamaal Charles a totalisé 120 verges d'attaque (19 courses et 2 attrapés) et Smith n'a pas été vilain, mais les Chiefs ne veilleront pas tard avec cette attaque de tire-pois. Surtout qu'il est maintenant très peu probable qu'ils accueilleront un match à Arrowhead en janvier.