NFL: déjà de nombreuses intrigues

La saison de la NFL n'est vieille que de trois semaines que déjà les intrigues abondent. Tandis que des équipes, comme les Saints de La Nouvelle-Orléans et les Bears de Chicago, connaissent un excellent début de saison grâce à du jeu solide, d'autres, comme les Steelers de Pittsburgh et les Vikings du Minnesota, cherchent encore leurs repères et semblent encore en période d'entraînement.

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De nouveau redoutables

Il est de plus en plus évident que la mauvaise saison des Saints de La Nouvelle-Orléans en 2012 était une anomalie et non pas le début de leur déclin. Menée par Drew Brees, l'attaque récolte une moyenne de 404 verges par match, ce qui ne surprendra personne. Mais on ne s'attendait pas à ce que la défense de Rob Ryan joue aussi bien, aussi rapidement. Avant le match d'hier entre les Raiders d'Oakland et les Broncos, à Denver, les Saints occupaient le cinquième rang du circuit en n'accordant qu'une moyenne de 295,7 verges par rencontre. C'est 135 verges de moins par match comparativement à leur défense de 2012. Si l'unité maintient le rythme, les Saints seront encore une fois très redoutables en décembre et en janvier. Brees a récolté au moins 300 verges dans chacun de ses 8 derniers matchs et au moins 200 lors de ses 35 derniers.

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Les Ravens ont fait honneur à Ray Lewis

Ray Lewis était de retour, dimanche, au M&T Bank Stadium de Baltimore, où les Ravens ont officiellement retiré son chandail. Les Corbeaux ont fait honneur à leur ancien secondeur en se moquant des Texans de Houston, qu'ils ont écrasés, 30-9, même si Ray Rice n'était pas en uniforme et même si Joe Flacco n'a récolté que 171 verges par la passe. Les Ravens l'ont emporté en utilisant la même recette qu'ils ont si souvent utilisée lorsque Lewis était au sommet de son art. Daryl Smith a inscrit un majeur de 37 verges après avoir intercepté une passe de Matt Schaub, et Tandon Doss a ajouté un autre touché de 82 verges sur un retour de botté. Les Ravens ne sont peut-être plus aussi talentueux sur papier, mais demeurent très difficiles à vaincre.

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Décevants Vikings

Lorsque les Browns de Cleveland ont échangé Trent Richardson, mercredi dernier, bien des observateurs, dont votre humble serviteur, ont cru qu'ils mettaient une croix sur la présente saison. Rob Chudzinski avait manifestement autre chose en tête, car les Browns ont disputé un très bon match, dimanche, au Minnesota. Ils ont notamment confondu les Vikings avec deux jeux-surprises, dont un sur une tentative de placement qui s'est terminée par un touché. Au poste de quart, Brian Hoyer a mieux fait que Brandon Weeden, qui a raté le match en raison d'une blessure à un pouce. Il s'agissait d'une troisième défaite en trois matchs pour les Vikings, qui ont clairement manqué d'intensité. Les Vikes ont commis au moins trois revirements dans chacun de leurs matchs cette saison, et le jeu de Christian Ponder ne progresse pas, même s'il peut compter sur un groupe de receveurs supérieur à celui de la saison dernière.

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Des équipes à l'opposé l'une de l'autre

La bonne nouvelle pour les Steelers, c'est que leur attaque a totalisé 459 verges et marqué 23 points dimanche soir, à Pittsburgh. La mauvaise, c'est qu'elle a commis 5 revirements, qui ont mené à 24 points des Bears de Chicago. Ces derniers ont terminé le match avec 200 verges de moins que les Steelers, mais l'ont tout de même emporté par 17 points... À défaut d'avoir été très productive à l'attaque, l'équipe de Marc Trestman a fait ce qu'il fallait afin de gagner: elle n'a commis aucun revirement, n'a été punie qu'à trois reprises, et Jay Cutler n'a été victime que de deux sacs. Une équipe efficace et disciplinée gagnera presque toujours contre une équipe qui se tire continuellement dans le pied. Par ailleurs, avez-vous vu les touchés d'Antonio Brown et d'Earl Bennett lors du match en question? Quels attrapés!

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Que se passe-t-il chez les Niners?

Deux défaites de suite; Aldon Smith qui s'absentera afin de mettre de l'ordre dans sa vie personnelle; Patrick Willis qui est blessé à l'aine; Colin Kaepernick qui a complété moins de 50% de ses passes et qui a totalisé quatre interceptions à ses deux derniers matchs... Non, ça ne va pas très bien dans le camp des 49ers de San Francisco. Et voilà qu'ils devront affronter les Rams, jeudi soir à St. Louis, une équipe qu'ils ont été incapables de vaincre lors de leurs deux affrontements de 2012. La troupe de Jim Harbaugh a déjà un retard de deux matchs sur les Seahawks de Seattle, ce qui est considérable, car les Seahawks ne perdront pas souvent s'ils jouent comme ils l'ont fait à leurs deux derniers matchs. Ce n'est pas encore le moment de paniquer à San Francisco, mais une défaite aux mains des Rams placerait déjà les 49ers dans une position précaire.

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