Les Patriots ont remporté la division huit fois au cours des neuf dernières années, et ce serait toute une surprise s'ils ne réussissaient pas l'exploit en 2012. Pour la première fois depuis une décennie, les Bills ont le talent pour rêver au football de janvier. À New York, Rex Ryan tentera de mettre un peu d'ordre dans son club, alors que les Dolphins voudront jeter les bases d'une nouvelle ère avec Joe Philbin et Ryan Tannehill.

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Patriots de la Nouvelle-Angleterre

Qu'ils gagnent un autre Super Bowl ou non, les Patriots des 12 dernières années peuvent prendre leur place aux côtés des grandes dynasties du football américain.

En plus des cinq finales, leur fiche en saison régulière depuis 2001 (134-42) se compare avantageusement avec celles des autres grandes équipes depuis l'avènement du Super Bowl. Les Pats ont gagné 76 % de leurs matchs réguliers au cours des 11 dernières années ; les 49ers de San Francisco (1981 à 1998) et les Steelers de Pittsburgh (1972 à 1980) ont remporté 74 % des leurs, et les Cowboys de Dallas (1992 à 1996) en ont remportés 73 %.

Pas besoin de s'étendre longtemps au sujet de l'attaque. Avec Tom Brady, Rob Gronkowski, Wes Welker et Aaron Hernandez, elle restera l'une des plus productives.

En défense, la passion des Tedy Bruschi, Rodney Harrison et Mike Vrabel n'a jamais été remplacée.

La plus grande faiblesse de l'unité est son incapacité à presser le quart-arrière avec constance. Repêché en deuxième ronde en 2010, Jermaine Cunningham n'a pas été la solution jusqu'à présent.

Bill Belichick espère que ses deux premiers choix d'avril lui permettront de combler cette lacune. L'ailier défensif Chandler Jones (21e au total) et le secondeur Dont'a Hightower (25e au total) ajouteront de la vitesse à une défense qui en avait besoin.

Bills de Buffalo

Un peu plus et ils organisaient un défilé afin de célébrer l'embauche de Mario Williams.

Normal, ce fut la meilleure nouvelle des 10 dernières années à Buffalo. Williams peut dominer certains matchs, mais il est également invisible à l'occasion. C'est ce qui le retient de faire partie de l'élite.

N'empêche qu'avec lui, Kyle Williams, Marcell Dareus, et Mike Anderson, qui a mené les Patriots avec 10 sacs en 2011, les Bills ont leur meilleure ligne défensive depuis les belles années de Bruce Smith.

L'équipe a conclu une nouvelle entente de cinq saisons avec Stevie Johnson, la seule valeur sûre du groupe de receveurs avec lequel Ryan Fitzpatrick doit travailler.

La ligne offensive a agréablement surpris l'année dernière, mais le bloqueur Demetress Bell joue maintenant à Philadelphie.

Afin de participer aux séries, le jeu au sol devra soutenir l'attaque et la défense devra faire partie des 10 meilleures de la ligue.

Jets de New York

Combien de gens sont encore capables de blairer Santonio Holmes chez les Jets, croyez-vous ?

Le problème, c'est qu'ils ne peuvent pas s'en départir. Les autres receveurs du club sont Chaz Schilens, Jeremy Kerley et Stephen Hill, une recrue de 6'4 et 215 livres qui possède une bonne vitesse, mais qui devrait être un joueur de soutien en 2012.

Combien de temps fonctionnera le partenariat entre Mark Sanchez et Tim Tebow?

Ce n'est pas comme si le talent regorgeait autour d'eux. Darrelle Revis devrait être l'un des principaux candidats au titre du joueur défensif pendant plusieurs années.

Les Jets risquent d'être impliqués dans plusieurs matchs à bas pointage, ce qui forcera leur défense à s'élever parmi les meilleures. Si le premier choix Quinton Coples offre un rendement semblable à celui de Muhammad Wilkerson, en 2011, le front défensif sera solide.

Afin d'être des aspirants légitimes au Super Bowl, les Jets devront devancer les Patriots au classement. Sinon, la route sera trop ardue une fois de plus.

Dolphins de Miami

Ryan Tannehill sera le quart partant des Dolphins, c'est décidé. Ces derniers auraient peutêtre été plus sages de choisir Matt Moore ou David Garrard lorsque ce dernier sera remis de sa blessure. Mais bon. Parce que Tannehill n'a pas joué beaucoup dans les rangs universitaires.

Le départ de Brandon Marshall a créé un immense vide chez les receveurs. Davone Bess, Brian Hartline et Legedu Naanee sont idéalement des receveurs de soutien.

Les Dolphins devront être efficaces au sol afin de surprendre. Reggie Bush a terminé la saison dernière avec 61 courses de plus que lors de n'importe quelle autre de sa carrière e t a franchi le plateau des 1000 verges pour la première fois.

La défense est talentueuse et possède un bel équilibre. Vonta Davis et Sean Smith sont des demis de coin physiques et imposants, et Karlos Dansby, Cameron Wake et Paul Soliai sont tous très actifs. Jared Odrick et Koa Misi doivent par contre élever leur niveau de jeu à leur troisième saison.

Si Philbin égale le total de victoires des Dolphins de 2011 (fiche de 6-10), sa première saison sera un succès.

À qui l'avantage?

Quart-arrière

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Demis offensifs

Bills. Fred Jackson n'a jamais cessé de s'améliorer et le potentiel de C.J. Spiller demeure considérable.

Ligne offensive

Jets. Choix difficile entre les Jets et les Pats, mais Matt Light a pris sa retraite, et Nick Mangold et D'Brickashaw Ferguson sont des joueurs de premier plan.

Ailiers espacés

Patriots. Wes Welker est le meilleur receveur de la division et aucune des trois autres équipes ne possède un deuxième receveur de la qualité de Brandon Lloyd.

Ailiers rapprochés

Patriots. Trouver une façon de ralentir Rob Gronkowski et Aaron Hernandez représente le défi le plus difficile à relever pour les coordonnateurs défensifs de la ligue.

Ligne défensive

Bills. L'ajout de Mario Williams et de Mark Anderson renforcera une ligne qui comptait déjà deux très bons plaqueurs en Kyle Williams et Marcell Dareus.

Secondeurs

Dolphins. Cameron Wake et Karlos Dansby sont les meilleurs d'un groupe qui possède un peu de tout.

Tertiaire

Jets. Ne serait-ce que pour Darrelle Revis... Antonio Cromartie et LaRon Landry sont imposants et talentueux, mais inconstants.

Unités spéciales

Bills. Brian Moorman est l'un des plus habiles quant à l'emplacement de ses bottés de dégagement. Leodis McKelvin et Brad Smith sont dangereux sur les retours.

Entraîneur-chef

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