Une seule personne participera à un quatrième match de la Coupe Grey consécutif, dimanche: Tim Burke, le coordonnateur défensif des Blue Bombers de Winnipeg.

Burke a occupé les mêmes fonctions chez les Alouettes de 2008 à 2010. Il a quitté les Oiseaux afin de prouver qu'il pouvait connaître du succès sans Marc Trestman, et voilà qui est fait. Sa défense a terminé au premier rang pour les verges accordées, et est la principale raison du succès de l'équipe.

La prochaine étape pour Burke est d'obtenir un poste d'entraîneur-chef. L'homme de 57 ans estime qu'il est fin prêt pour relever le défi, et n'attend plus que l'occasion afin de pouvoir le démontrer.

«J'aimerais obtenir ma chance bientôt, car je ne suis plus une fleur du printemps! J'estime posséder les outils pour connaître du succès, j'ai évolué avec plusieurs bons entraîneurs-chefs dans ma carrière», dit-il.

Burke n'a pas été apprécié à sa juste valeur au cours de ses trois saisons passées à Montréal. Si la défense des Alouettes était bonne, c'était grâce au talent des joueurs, ou à celui de Trestman. Le mérite est rarement revenu à celui qui aurait dû l'obtenir. Ne dit-on pas qu'il faut perdre quelque chose avant de l'apprécier?

N'allez cependant pas croire que Burke s'est réjoui en voyant que la défense des Alouettes connaissait des ennuis cette saison. Même si son départ a certainement été un facteur dans la baisse de régime de l'unité, il se garde de tirer cette conclusion.

«Ils ont perdu les quatre meilleurs joueurs de leur tertiaire en raison de blessures. Il est impossible de connaître du succès dans de telles circonstances. C'est comme si Marc (Trestman) perdait ses quatre meilleurs receveurs. Tim (Tibesar) ne pouvait pas faire des miracles.»

L'une des grandes forces de Burke, c'est d'ajuster son système défensif en fonction des forces des joueurs qu'il a sous la main. «J'ai conservé certaines choses que les Bombers faisaient avant mon arrivée, car c'était déjà un bon groupe. Puis j'ai intégré des éléments de la défense qu'on utilisait à Montréal», explique Burke.

Avis aux Roughriders de la Saskatchewan ou à n'importe quelle autre équipe qui sera à la recherche d'un nouvel entraîneur-chef prochainement. Il y a un candidat qui possède un très bon mélange d'expérience, de connaissance du jeu et de flair. Et ce n'est certainement pas un hasard s'il participera à sa quatrième finale de suite, dimanche.