Le demi de coin Champ Bailey des Broncos a vu Calvin Johnson se joindre à l'élite des ailiers espacés, mais c'est à distance qu'il l'a fait jusqu'ici. Ce dimanche, il pourra le constater de très près alors que les Lions seront les visiteurs à Denver.

Bailey et Johnson ont déjà été à l'oeuvre dans le même match mais en 2007, quand ce dernier faisait ses débuts dans la NFL.

«Il était un jeune premier dans ce temps-là, a dit Bailey. Il devait encore raffiner ses habiletés, mais il a progressé très rapidement. Maintenant, il utilise tout ce qu'il a: sa taille, sa puissance, toute sa vitesse. Il met en valeur toutes les facettes de son jeu.»

Après les sept premiers matchs des Lions, Johnson mène la ligue avec 10 touchés et se classe en troisième place pour les réceptions (41), et en quatrième pour les verges de réceptions (689). Il cause beaucoup de maux de tête aux ailiers défensifs, comme en témoignent ses quatre matches avec plus d'un touché.

«Il a un talent formidable et une présence physique indéniable, a dit l'entraîneur des Broncos, John Fox, au sujet de l'ailier de six pieds cinq, 236 livres. Il est difficile à contrer.»

Quant à Bailey, eh bien le demi qu'on a vu 10 fois au Pro Bowl ne semble pas sur le point de ralentir. La semaine dernière, il a limité Brandon Marshall des Dolphins de Miami à 61 verges en six attrapés.

«Ça va être un défi c'est certain, a dit Johnson, qui forme toute une combinaison avec le quart Matthew Stafford. Il faudra vraiment porter attention aux petites choses.»

Stafford a fait des progrès après s'être blessé à la cheville le week-end dernier, mais le réserviste Shaun Hill s'est lui aussi entraîné avec la première unité.

«Nous allons trouver un moyen de faire le travail», a dit Johnson.

Bailey n'a couvert Johnson que lors de deux ou trois jeux en 2007. Ce devrait être un duel plus défini ce dimanche, mais il y aura de la double couverture et du mouvement dans les schémas défensifs, dans le but de contrer un Johnson reconnu pour ses gros jeux.

«Je pense qu'un gars peut avoir du succès mais ça prend aussi un effort d'équipe, et encore plus s'il peut compter sur un bon quart, a dit Bailey. Parfois, personne ne peut sauter aussi haut que lui le fait. Il a des habiletés uniques.»

Les Lions (5-2) viennent de subir deux revers de suite, par des marges de six et sept points. Ils s'amènent au Colorado avec trois gains en autant de matches à l'étranger en 2011.

Les Broncos (2-4) sont au dernier rang dans l'Ouest de l'Américaine mais lors de trois de leurs quatre revers, ils ont été battus par seulement cinq points ou moins.