Les joueurs et les propriétaires des clubs de la Ligue professionnelle de football américain (NFL) ont suspendu mardi leurs négociations pour trois semaines, entraînant la poursuite du lock-out initié il y a deux mois.

Les six jours de pourparlers devant le juge Arthur Boylan se sont achevés sans qu'aucun terrain d'entente ne soit trouvé. Les deux parties sont convenues qu'elles ne regagneraient pas la table des négociations avant le 7 juin.

Le 3 juin, une cour d'appel de Saint Louis (Missouri) étudiera la légalité du lock-out actuel, qui empêche les joueurs d'accéder aux structures des clubs et de rentrer en contact avec l'encadrement.

La NLF a décrété le lock-out le 11 mars, les propriétaires des clubs et les joueurs n'ayant pas réussi à se mettre d'accord sur la répartition entre eux des 9,1 milliards de dollars annuels de recettes engendrées par la NFL. C'est le premier conflit du travail dans ce sport depuis 1987 et il pourrait menacer la tenue de la prochaine saison, qui débute en septembre.

La reprise de l'entraînement est en effet normalement programmée mi-juillet et les clubs doivent entre temps recruter des joueurs libres, effectuer des transferts et faire leurs choix de draft.