Un bout de rue situé devant le stade où il a amorcé sa glorieuse carrière a été renommé en l'honneur de l'ancien receveur étoile des Expos de Montréal, Gary Carter.

Les plaques indiquant «Rue Gary-Carter» avaient déjà été installées, mardi, avant que les élus municipaux ne procèdent à la cérémonie de changement de nom de la rue, qui s'appelait Faillon Ouest.

Carter, décédé du cancer du cerveau le 16 février 2012 à l'âge de 57 ans, a indéniablement été le joueur le plus populaire de l'histoire de la défunte équipe de la Ligue nationale de baseball.

«J'étais ici au Parc Jarry quand ce joueur qu'on appelait affectueusement le «kid» a fait ses débuts dans le baseball majeur», a évoqué Laurent Blanchard, président du comité exécutif de la ville, en présence d'une poignée de dignitaires et de partisans des Expos arborant les couleurs de l'équipe.

«Il a été une idole qui a conquis le coeur des Montréalais et qui a été une source d'inspiration pour plusieurs jeunes athlètes.»

Une plus importante cérémonie va avoir lieu le 15 juin, quand le terrain de baseball de l'arrondissement Ahuntsic, au nord de la ville, va être immortalisé du nom de Carter.

L'épouse de Carter, Sandy, et d'autres membres de la famille n'ont pas pu assister à la cérémonie de mardi parce qu'on leur a communiqué la nouvelle qu'au cours des derniers jours. Mais ils sont attendus à la cérémonie du 15 juin.

La partie à l'ouest de la rue Faillon est située devant le stade où les Expos ont joué pendant les huit premières années de leur existence, entre les saisons 1969 et 1976, avant de déménager au Stade olympique.

Le stade du parc Jarry a été reconverti depuis ce temps en Stade Uniprix, où on trouve les installations de tennis du Centre national d'entraînement.

Carter avait fait ses débuts avec les Expos à cet endroit, en septembre 1974.

Admis au Temple de la renommée du baseball en 2003, il a peut-être été le meilleur receveur de sa génération. Il a porté les couleurs des Expos jusqu'en 1984, avant d'évoluer chez les Mets de New York, les Giants de San Francisco et les Dodgers de Los Angeles, et de revenir boucler la boucle avec les Expos, en 1992.

Il a toujours été le chouchou du public en raison de sa personnalité joviale et enjouée et des efforts qu'il a faits afin de maîtriser le français.

La partie à l'est de la rue va conserver le nom Faillon.