Moins de 48 heures après le dernier match de Bobby Cox à la barre des Braves d'Atlanta, le club a présenté aux médias celui qui le remplacera, Fredi Gonzalez.

Gonzalez a été congédié par les Marlins de la Floride en juin. Cox avait annoncé il y a un peu plus d'un an que cette saison serait sa dernière à la barre des Braves.

Le règne de deux décennies de Cox s'est terminé lundi soir, quand les Giants de San Francisco ont éliminé les Braves au premier tour des séries de la Nationale.

Cox rencontrait les journalistes une dernière fois mercredi au Turner Field. Il s'est rappelé les faits saillants d'une carrière qui lui a permis de se hisser au quatrième rang des gérants les plus victorieux de l'histoire du baseball majeur, et de lui ouvrir probablement les portes du Temple de la renommée.

Dès que cela s'est terminé, les Braves ont présenté Gonzalez comme leur nouveau gérant, avec Cox à ses côtés.

«C'est parfait pour nous à plusieurs niveaux», a commenté le directeur général des Braves Frank Wren.

Avant de diriger ces derniers, il avait été l'instructeur au troisième coussin des Braves de 2003 à 2006. Il a ensuite occupé les fonctions de gérant des Marlins durant trois saisons et demie. Il a affiché un dossier de 276-279 avec les Marlins, une équipe qui présente l'une des plus faibles masses salariales du circuit.

Dès que Cox a annoncé qu'il allait prendre sa retraite, les Braves ont immédiatement identifié Gonzalez comme étant leur candidat favori - même s'il était à l'époque toujours à l'emploi d'une autre équipe.

«Il était sur notre radar avant même d'être disponible, a reconnu Wren. Nous savions qu'à un moment ou à un autre nous devrions demander la permission aux Marlins pour discuter avec lui. Nous pensions vraiment que Fredi était le meilleur candidat disponible.»

Leurs plans ont été chambardés après que Gonzalez eut été congédié par les Marlins le 23 juin, un mois après qu'il eut rayé de la formation le joueur étoile Hanley Ramirez pour un manque d'effort sur le terrain - une décision qui aurait suscité la colère du propriétaire Jeffrey Loria, mais qui a été respecté à travers le baseball majeur.

«C'est de cette façon que j'ai été élevé, a-t-il dit. Je comprends la façon dont ce sport doit être joué. Si vous ne faites rien, vous allez perdre votre vestiaire. Pour moi, cette décision était évidente.»

Dès juillet, Wren a rencontré Gonzalez à son chalet de l'est de l'Alabama pour une entrevue d'une journée. Quelques jours plus tard, le président des Braves John Schuerholz a rencontré Gonzalez. Enfin, en septembre, deux hauts dirigeants des Braves ont tenu une dernière entrevue officielle avec Gonzalez en sachant qu'ils tenaient leur homme.

Les Braves n'ont même pas daigné contacter d'autres candidats.