Le 8 juin, après un revers à domicile contre les Tigers, les White Sox affichaient un piètre rendement de 24-33, ce qui les plaçaient à neuf matches et demi du sommet, dans la section Centrale de l'Américaine. Mais à la suite d'une spectaculaire séquence de 25 gains en 30 matches, le club a atteint le premier rang, et se prépare à amorcer la deuxième moitié de la saison avec un périple à Minneapolis, Seattle et Oakland.

«Nous allons nous concentrer sur nos propres affaires, a dit le gérant Ozzie Guillen. Dans une course au championnat, chaque jour, chaque match devient plus difficile que le précédent.»

Les White Sox sont sortis de leur torpeur en frappant pour une moyenne de ,288, tandis que les lanceurs ont montré une moyenne de 2,42. Il y a aussi le fait qu'un cogneur comme Carlos Quentin a finalement connu une séquence torride. Il a fourni six longues balles, lors du plus récent séjour à domicile, pour en totaliser 19 depuis le début de la saison, avec 61 points produits.

La rotation s'est solidifiée avec de belles sorties de Mark Buehrle, Gavin Floyd, John Danks et Freddy Garcia, mais l'équipe devra composer avec la perte de Jake Peavy. Ce dernier ratera le reste de la saison, souffrant d'un muscle détaché derrière l'épaule droite.

Le vétéran Paul Konerko, qui est avec les White Sox depuis 12 ans, n'a jamais vu un revirement aussi frappant que celui qui a donné 25 victoires en 30 matches.

«Ce n'est pas réaliste de penser que nous allons continuer de gagner au même rythme pendant toute la saison, a dit Konerko. Mais je pense que ce qu'il faut retenir, c'est que personne n'a paniqué quand les choses n'allaient pas très bien.»

Le premier frappeur Juan Pierre offre une moyenne de ,257 après un lent départ, et il est solide au champ gauche. Un vétéran qui a roulé sa bosse avec plusieurs équipes, dont celle championne des Marlins de 2003, pour qui Guillen était l'instructeur au troisième but, il s'est dit relativement surpris de la récente belle séquence des siens.

«Vous ne pouviez pas vraiment prédire quelque chose comme ça, mais en même temps, vous saviez que c'était possible avec le genre d'équipe que nous avons, a dit Pierre. Nous devons maintenant continuer sur cette lancée, parce que ce n'est pas comme si nous avions une grosse avance en tête (un demi-match devant Detroit).»