Barry Bonds a plaidé non coupable, jeudi, à des accusations d'avoir menti à un grand jury chargé de mener une enquête sur l'usage des stéroïdes dans les sports.

C'est la troisième fois que Bonds dépose un plaidoyer dans cette affaire. Il avait d'abord été mis en accusation en novembre 2007, mais les autorités gouvernementales avaient revu les accusations en deux occasions à la suite de technicalités judiciaires. L'ancien puissant cogneur des Giants de San Francisco fait maintenant face à dix chefs d'accusation de faux témoignages à un grand jury, et une autre d'obstruction à la justice.

Le procès doit s'amorcer le 2 mars et si Bonds était reconnu coupable, il pourrait faire face à une sentence variant entre une période de probation et deux ans d'emprisonnement.

Une juge de la cour fédérale américaine avait accepté qu'on diffuse, mercredi, des centaines de pages de documents juridiques concernant la poursuite au criminel du gouvernement à l'endroit de Bonds. Ceux-ci comprennent notamment des renseignements sur des tests antidopage positifs que les procureurs associent au roi des coups de circuit.

Dans ces documents, on retrouvait aussi la transcription d'une conversation enregistrée entre l'entraîneur personnel et l'assistant personnel de Bonds, au cours de laquelle ils discutent d'une injection à donner au cogneur.

On y retrouvait aussi une liste d'anciens joueurs des ligues majeures, dont Jason Giambi, qui seront appelés à témoigner pour le gouvernement à l'occasion du procès de Bonds, qui commencera le mois prochain.