Le Britannique Adam Peaty s'est montré très matinal en améliorant son record du monde du 50 m brasse dès les séries aux Championnats du monde de natation, mardi à Budapest.

Peaty, qui a conservé le titre mondial du 100 m brasse la veille, a fixé le nouveau temps de référence à 26 sec 10. Soit 32 centièmes de mieux que le précédent (26,42) qu'il avait établi aux Mondiaux-2015 à Kazan (Russie) sur cette distance non olympique.

«Il est seulement 10 heures du matin, ce qui est très tôt pour un record du monde !», a lancé le Britannique.

Pas de quoi impressionner toutefois son plus sérieux adversaire, le Sud-Africain Cameron van der Burgh, deuxième chrono des séries (26,54).

«Les records du monde en séries ne font pas gagner les finales», a-t-il lâché.

«Je ne visais pas le record du monde, juste la qualification pour les demi-finales, a ajouté Peaty. Si je peux retrancher encore quelques centièmes, voire dixièmes ce soir (en demi-finales, NDLR), je serai content.»

C'est le deuxième record du monde qui tombe dans la capitale hongroise. Dimanche, la Suédoise Sarah Sjöström était devenue la première nageuse à passer sous les 52 sec sur 100 m (51,71) en profitant de sa position de première relayeuse dans le relais 4x100 m.

En séries du 200 m dames, c'est l'Italienne Federica Pellegrini, double championne du monde de la distance (2009 et 2011) et médaillée d'argent mondial en 2013 et 2015, qui a dominé les séries (1:56.07) devant l'Américaine Katie Ledecky (1:56.27), tenante du titre et déjà deux fois médaillée d'or (400 m et relais 4x100 m) à Budapest, et la star hongroise Katinka Hosszu (1:56.43).

Pour Ledecky, la soirée s'annonce chargée avec la finale du 1500 m suivie des demi-finales du 200 m une heure plus tard.

À 31 ans, le Hongrois Laszlo Cseh a lui signé le meilleur temps des séries du 200 m papillon (1:54.08). Pour le plus grand plaisir du public, déjà très en forme.