Xavier Desharnais, de Sherbrooke, et Aurélie Côté, de Ville de La Baie, ont été les premiers Canadiens, et du même coup les premiers Québécois, à toucher la plaque d'arrivée de la 55e Traversée internationale du lac Saint-Jean samedi.

Desharnais a fait arrêter le chrono à 7 h 26:29, au septième rang, alors que Côté a terminé au quatrième rang du contingent féminin, et 12e du classement général, en vertu d'un temps de 8 h 14:21.

«Je suis très fier de moi. Je savais, au départ, que ce serait difficile et froid, mais ce fut encore plus difficile et froid que je prévoyais», a raconté Desharnais, qui en était à sa toute première grande Traversée.

Desharnais s'était fixé l'objectif de terminer au premier rang parmi les Canadiens, et il n'a pas failli à la tâche. Mais de mauvaises indications de son entraîneur auraient pu le faire dérailler de sa mission.

«Avec treize kilomètres à faire, mon entraîneur m'a mentionné qu'il ne restait que trois kilomètres à parcourir. J'ai alors commencé à sprinter, mais je trouvais que mon sprint s'allongeait un peu indûment. J'avais alors très hâte de voir la rade et je trouvais cette dernière très loin. Finalement, lorsque je l'ai aperçue, je sentais déjà les gens avec moi, une situation que l'on ne retrouve qu'au Lac-Saint-Jean. De ce fait, les derniers mètres ont semblé moins longs.»

Pour sa part, Aurélie Côté a démontré qu'elle avait la détermination et la capacité pour devenir une championne.

«J'avais des objectifs, mais cette réussite dépasse tout ce que j'avais espéré. Je ne pensais pas aussi bien faire. C'est de loin ma meilleure course à vie. Je suis vraiment très heureuse de cette performance», a-t-elle affirmé avec un grand sourire.

La jeune Baieriveraine de 19 ans a retranché quelque deux heures à son temps réalisé l'an dernier, complétant la course, samedi, en 8 h 14:21, comparativement à 10 h 14:43 en 2008.

«J'ai géré ma course intelligemment. J'ai débuté lentement en me retrouvant derrière, en début de compétition. Par la suite, j'ai commencé à remonter le peloton, et plus je progressais, plus je me sentais bien et je nageais plus rapidement», a ajouté Côté, sans jamais perdre ce sourire qui illuminait son visage.