Le Comité international olympique (CIO) a expliqué jeudi vouloir faire baisser de 30% les coûts des candidatures aux Jeux olympiques d'hiver de 2026, en faisant passer de deux à une seule année leur temps de campagne.

«Quand on regarde la candidature en elle-même, nous pensons que l'on peut arriver à une réduction de 30% des coûts», a estimé Christophe Dubi, directeur des Jeux olympiques au CIO, lors d'une conférence téléphonique.

Le CIO a adopté mardi un cadre pour le processus d'attribution des JO de 2026, en le divisant en deux phases: une première de dialogue (de septembre 2017 à octobre 2018), et une seconde de candidature à proprement parler (d'octobre 2018 à septembre 2019), réduite à une année.

L'instance olympique fait face à une pénurie de candidatures tant pour les Jeux d'été que les Jeux d'hiver. Pour l'édition hivernale 2022, seuls Almaty et Pékin étaient en course après les retraits de notamment de Munich ou encore d'Oslo.

Pour ceux de 2024, après les retraits de Boston, Hambourg, Rome et Budapest, Paris et Los Angeles étaient les deux dernières villes candidates.

Face à la volonté du président du CIO Thomas Bach de faire moins de perdants, l'instance olympique a procédé à une double attribution des JO de 2024 à Paris et 2028 à Los Angeles, lors de sa session en septembre à Lima.

Plus généralement, le CIO espère faire baisser sensiblement les coûts d'organisation des Jeux d'hiver. La candidature d'Innsbruck, rejetée par référendum dimanche, s'élevait autour de 1,2 milliard d'euros (environ 1,8 milliard $ CAN), un «ordre de grandeur» que vise à l'avenir l'instance olympique selon Dubi.

Dubi a avancé à titre de comparaison les 1,8 milliard d'euros (environ 2,7 milliards $ CAN) pour le budget de Vancouver.