Le Comité international olympique (CIO) souhaite renforcer sa coopération avec Richard McLaren, l'enquêteur qui a découvert l'existence d'un système de dopage sportif commandité par l'État en Russie.

McLaren a rencontré le président du CIO, Thomas Bach, et celui de l'Agence mondiale antidopage, Craig Reedie.

McLaren a récemment exprimé sa frustration quant à la lenteur des réactions du CIO et de l'AMA. Il a confié à des législateurs allemands qu'il est «de plus en plus frustré par les récents événements».

Le CIO a déclaré par voie de communiqué mardi que McLaren et les dirigeants sportifs avaient eu une rencontre franche et productive.

«Seule une collaboration pleine et entière permettra d'assurer un suivi efficace du rapport du professeur McLaren et de ses conclusions», pouvait-on lire dans le communiqué.

Aucune décision n'a toutefois été prise quant aux cas de dopage relevés aux Jeux olympiques de Sotchi qui ont découlé du programme de dopage russe découvert par McLaren.

«Tous les prélèvements des concurrents russes sont en cours de réanalyse par la commission présidée par Denis Oswald, afin d'établir s'il y a eu dopage ou manipulation des échantillons», a mentionné le document.

Le CIO a réitéré qu'il consulterait les différentes fédérations sportives afin de trancher dans les cas de dopage qui ont affecté leur sport.

«Notre objectif commun est de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger les athlètes intègres afin qu'une telle manipulation du système antidopage ne puisse jamais se reproduire», ont conclu Bach, McLaren et Reedie.

D'autre part, le comité n'a pas abordé l'enjeu du statut de la Russie pour les prochains Jeux olympiques d'hiver, qui se mettront en branle à compter de février prochain à Pyeongchang, en Corée du Sud.