La Fédération internationale d'haltérophilie a révélé que 20 contrôles positifs, dont des médaillés, ont été enregistrés dans le cadre du programme de réanalyses des échantillons prélevés lors des Jeux olympiques de 2008 et 2012.

Dans un communiqué transmis à The Associated Press, la fédération a précisé que le Comité international olympique l'avait informée de 10 cas aux Jeux de Pékin en 2008 et 10 autres aux Jeux de Londres en 2012.

Dans le cas des Jeux de Pékin, il s'agit de cas de dopage «présumés» qui nécessite l'analyse des échantillons «B». Les 10 cas de Londres sont des cas confirmés de dopage.

La fédération a ajouté que les cas incluent des médaillés mais n'a fourni ni les noms ni leurs nationalités.

Ces 20 cas comptent pour une bonne partie des 55 contrôles positifs que le CIO a signalés jusqu'à présent, y compris 32 à Pékin et 23 à Londres.

Plus tôt lundi, l'agence antidopage russe avait déjà annoncé que six haltérophiles russes, dont d'anciennes championnes juniors, sont sous le coup d'une suspension pour dopage.

L'agence a rapporté que la championne du monde junior 2014 Larisa Kobeleva a écopé d'une suspension de quatre ans, tandis que la championne européenne junior 2014 Nadezhda Ovchinnikova est sanctionnée pour deux ans.

Les quatre autres haltérophiles ont reçu des suspensions variant entre quatre et huit ans pour diverses infractions de dopage commises l'an dernier. L'agence n'a pas dévoilé les détails des infractions.

L'équipe russe d'haltérophilie est déjà sous pression puisque quatre de ses athlètes de haut niveau, y compris le détenteur du record du monde Alexei Lovchev, ont été suspendus pour dopage aux championnats du monde en novembre. Lovchev a fait appel de la sanction.

L'agence a également annoncé une suspension de quatre ans au champion russe de judo Pyotr Khachirov.

Ces plus récentes suspensions surviennent moins de deux semaines avant un vote crucial de l'IAAF sur l'opportunité de permettre à l'équipe d'athlétisme de Russie de participer aux Jeux olympiques. L'équipe a été suspendue en novembre après la publication d'un rapport de l'Agence mondiale antidopage faisant état d'un dopage systématique avec le soutien de l'État russe.

Le ministère russe des sports a promis, lundi, d'ajouter un programme d'éducation antidopage dans toutes les écoles. Il a toutefois maintenu que le dopage dans les sports n'était pas soutenu par le gouvernement.

À Astana, le Kazakhstan a précisé que ses athlètes ont enregistré cinq contrôles positifs lors du programme de réanalyses des échantillons prélevés lors des Jeux olympiques de 2008 et 2012.

Le comité olympique du Kazakhstan a fait savoir que cinq échantillons «A» se sont révélés positifs et qu'il a envoyé des représentants en Suisse pour assister à l'analyse des échantillons «B».

L'identité des athlètes n'a pas été dévoilée et on ignore pour l'instant les disciplines concernées.