Équipés de nouvelles techniques, le CIO procédera à une nouvelle série de tests sur des échantillons prélevés lors des Jeux olympiques de Pékin en 2008 afin de s'assurer qu'il n'y ait pas d'athlètes fautifs qui puissent participer aux Jeux de Rio de Janeiro l'été prochain.

Dans une entrevue accordée à l'Associated Press, le directeur médical du CIO, le Dr Richard Budgett, a mentionné que les athlètes qui ont participé aux Jeux de Pékin et qui pourraient être retenus pour participer aux Jeux de Rio verront leurs échantillons être de nouveau analysés afin d'attraper ceux qui auraient pu déjouer le dépistage il y a huit ans.

Le CIO entrepose les échantillons sanguins et d'urine de chaque JO afin qu'ils soient analysés quelques années plus tard, avec de nouvelles méthodes plus perfectionnées. Si un test se révèle positif, cela entraîne des sanctions rétroactives, telles qu'une disqualification ou la révocation d'une médaille.

Le délai de prescription pour effectuer de nouveaux tests sur les échantillons a été prolongé en 2015 de huit à 10 ans, ce qui signifie que ceux récoltés à Pékin seront valides jusqu'en 2018.