Le virus Zika porte ombrage aux préparatifs en vue des Jeux olympiques de Rio de Janeiro, déjà ternis par les inquiétudes à propos de sévères coupes budgétaires, en plus de celles qui concernent l'eau polluée.

Des centaines de journalistes s'étaient rendus au quartier général des Jeux pour s'informer de la vente de billets et de la construction des installations, à un peu plus de six mois de la date où s'ouvriront les Jeux, le 5 août.

La journée s'est plutôt axée sur le directeur médical de cette Olympiade, le Dr Joao Grangeiro. Lui et les responsables de la santé du gouvernement brésilien ont voulu être rassurants, disant que les Jeux seront à l'abri du virus, et que seules les femmes enceintes sont à risque. Le virus Zika a son épicentre au Brésil.

Le Dr Grangeiro a dit qu'il n'y aura pas de danger pour les athlètes. Il mentionne que les organisateurs se conforment aux directives de l'Organisation mondiale de la santé, qui considère l'étendue du virus comme un événement hors du commun et une menace à la santé publique.

Le Dr Grangeiro a promis qu'il y aura moins de moustiques en août, alors que ce sera l'hiver au Brésil.

«Il n'y aura pas d'épidémie ou de pandémie, a t-il dit. Nous ne pouvons pas dire qu'il n'y aura pas de cas (pendant les Jeux), mais nous y voyons un risque minime.»

Daniel Soranz, secrétaire du département de la santé de Rio, a dit que la plupart des moustiques près du parc olympique ne sont pas du même type que ceux qui transmettent le Zika.

«Nous prenons des mesures quotidiennes dans le secteur pour réduire le nombre de moustiques», a t-il ajouté.

Côté budget, les organisateurs ont dû faire des coupes d'environ 500 millions $ pour équilibrer un budget d'opération de deux milliards $, avec le Brésil traversant sa pire récession depuis les années 1930.

Christophe Dubi, le directeur exécutif des Jeux olympiques, a dit que les fédérations sportives ont reçu mardi de l'information sur le Zika aux bureaux du CIO à Lausanne, en Suisse.