Le président du Comité olympique italien a précisé dimanche les contours de la candidature de Rome pour les Jeux olympiques d'été de 2024, indiquant qu'aucune épreuve ne serait organisée sur le territoire du Vatican.

«Il n'est pas correct d'impliquer le Vatican dans notre candidature», a déclaré Giovanni Malago, en marge de la session du Comité international olympique à Kuala Lumpur. La possibilité d'organiser l'épreuve de tir à l'arc sur la Place Saint-Pierre avait été évoquée.

Le président du Comité olympique italien (CONI) a également indiqué que Rome ne prévoyait pas d'organiser un référendum pour consulter sa population sur la candidature mais d'autres moyens seront utilisés pour prendre le pouls de «l'opinion publique».

Rome est l'une des quatre villes, avec Budapest, Hambourg et Paris à avoir déclaré officiellement sa candidature pour les JO 2024, dont la ville hôte sera élue à l'été 2017 à Lima. Après le retrait de Boston, une autre ville américaine, probablement Los Angeles devrait se porter candidate tandis que Toronto pourrait aussi se lancer dans la course.

M. Malago a rappelé que Rome misait sur un dossier «compact, car c'est un plus», assez proche de celui de 1960, quand Rome avait déjà accueilli les JO.

La ville dispose du Stade olympique, qui avait notamment accueilli la finale de la Ligue des champions 2009. L'emblématique Colisée pourrait également être utilisé, le maire de Rome Ignazio Marino ayant proposé d'y procéder à la remise des médailles.

Le village olympique pourrait être construit à Torvergata, à proximité de l'une des quatre universités que compte la capitale italienne.

Si l'ensemble des épreuves se tient à Rome, le tournoi de football sera réparti entre six villes italiennes (dont San Siro à Milan et Turin) mais dont le choix final reviendra à la FIFA.

Le site des épreuves de voile est encore à déterminer par la Fédération internationale de voile. Plusieurs sites sont proposés, dont Porto Cervo en Sardaigne, Naples ou encore Venise.

Les détails des sites seront révélés dans le dossier de candidature qui sera déposé le 15 septembre prochain au siège du CIO à Lausanne.

M. Malago qui a encore rencontré le président du Conseil italien Matteo Renzi, mercredi matin «pour un petit-déjeuner» a assuré qu'il avait «le soutien total du gouvernement et du Président de la République».

Rome s'était déjà lancé dans une campagne de candidature pour les JO 2020 avant d'y renoncer en cours de route. Interrogé pour savoir si cela représentait un handicap pour une nouvelle candidature, M. Malago a estimé que «non, je ressens ici beaucoup d'enthousiasme».